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Il y a quelques jours de cela, Paris se mourait. L’air engorgé de particules fines ont inquiété plus d’un. Mais quand Anne Hidalgo, la maire de Paris s’imposait auprès de la ministre de l’Écologie pour adopter des mesures plus rapides… la gratuité des transports et la circulation alternée, les Verts brillaient par leur mutisme en dehors des quelques indignations de Cécile Duflot. Ni Barbara Pompili la co-présidente ni Emmanuelle Cosse la secrétaire nationale du parti n’ont fustigé les hésitations de Ségolène Royal et préconisé des propositions pérennes pour endiguer la pollution qui touche une partie de la France en ce moment.
Alors que la cause écologique est devenue le bon sens partagé par tous depuis des années, les Verts nous offrent un spectacle affligeant de leur guéguerre individualiste. D’un côté Cécile Duflot qui s’oppose à leur entrée au gouvernement de l’autre le sénateur Jean Vincent Placé rentré en dissidence, provoquant ainsi une crise aigüe au sein du parti. Lui espère être ministre en accord avec les sénateurs. Plusieurs sons de cloches qui déroutent leurs militants, les sympathisants mais également les Français dans leur majorité.
Le poids des Verts dans la sphère politique aujourd’hui est insignifiante…, Daniel Cohn-Bendit, Nicolas Hulot, José Bové les chevilles ouvrières du parti ont quitté l’arène politique, pour laisser place à un spectacle d’arrivistes en mal de notoriété.
Quelle est la nouvelle ligne des Verts? Les nombreuses hésitations de Barbara Pompili en réponse aux interrogations des chroniqueurs de Laurent Ruquier sur France 2 d'"On n’est pas couché" étaient chagrinantes (vidéo ci-dessous). Un tableau affligeant montrant que les EE-LV ont un vrai problème de positionnement dans la sphère politique actuelle. Laurent Ruquier avait même poussé la boutade en disant à la co-présidente "que le plus important pour les Français n’était pas la vie des abeilles, quoi importante, mais le bien-être des Français dans sa globalité". Les Verts doivent fournir une feuille de route qui mette les Français au cœur de leur préoccupation.
Une place insignifiante quand on sait que ce parti à un réel potentiel. Le couple PS-Verts n’est plus en osmose. Oscar Wilde disait "En amour il y en a toujours un qui souffre et un qui s’ennuie". Inutile de mentionner que le PS s’ennuie des tergiversations et des pseudos-boutades des EE-LV.
Alain Finkielkraut disait "la subversion est notre tradition". On espére que les Verts changent l’ordre établi synonyme d’un laxisme et d’une absence de renouvellement des acteurs politiques. Hélas on est loin de voir ce chamboulement et ce n’est vraisemblablement pas les Verts en l’état actuel qui changeront la couleur politique de ce pays.