La machine a tous les honneurs en notre moderne société,
Tout lui est privilégié,
On investit pour elle,on l’améliore,mieux même on l’adore,
Devient-elle indispensable,à beaucoup leur meilleure amie,
Quel paradoxal quand nombre connaissent la profonde solitude ou le pesant ennui,
La machine oeuvre,la machine gère,calcule,planifie,prévoit,
Apporte le jeu qui retient les pensées,
Qu’importe la conscience,il faut favoriser le plaisir,il faut jouir,
La machine nous guide sur le chemin des vices,
Ses capacités sans cesse progressent,elle est si utile,
Grand bien qu’il en soit ainsi,
Mais la machine ne connaît notre premier besoin,celui que notre coeur réclame,
Celui qui toujours nourrira notre bonheur,
Celui qui nous offre l’envie de vivre,
La machine ignore tous les impératifs de notre amour,
N’est-elle que de ces jours,que de cette vie,
La machine ignore toute forme d’éternité.