En vérité, ce livre je l’ai choisi d’abord pour le nom de l’auteur : Anne PLANTAGENET!
Pour moi, le nom de “Plantagenet” est une épave perdue dans ma mémoire et il me ramène – si je ne m’abuse – à une dynastie d’origine française ayant régné en Angleterre dans les siècles d’il y a très longtemps!
Qu’avait donc cette Plantagenet des temps modernes à nous raconter dans ce roman publié début janvier 2014 chez les éditions STOCK? D’après le titre il s’agirait de nous relater un séjour de “TROIS JOURS A ORAN“!
Anne Plantagenet nous propose donc dans ce petit livre de l’accompagner dans un voyage, non pas initiatique, mais au contraire un voyage qui la ramènerait elle et son père au pays de leurs racines : l’Algérie d’avant l’indépendance.
Ce retour vers le passé n’est pas très original, même si l’auteur a voulu le rendre plus dramatique en le plaçant après la mort d’une grand-mère “pied-noir” plus vraie que nature, ne serait que par son nom Antoinette Montoya, la rupture avec un mari aimant et une histoire de fesses avec un amant mystérieux!
Le roman peut se lire de différentes manières et provoquer des réactions assez contradictoires, si l’on juge par le critiques que j’ai relevées sur les sites spécialises.
On peut y retrouver de la nostalgie pour le “pays” perdu, des critiques autant que la défense des pieds-noirs, quelques moments émouvants lors des retrouvailles du père et d’un groupe d’algériens dont l’un le reconnait, le prend dans ses bras en prononçant son nom : “Montoya!” et qui l’invite à partager le couscous traditionnel.
Le roman, dont on n’arrive jamais à déceler s’il s’agit d’un récit autobiographique ou d’une fiction reste pourtant assez peut attachant.
“Trois jours à Oran” aurait pu être plus poignant, plus prégnant et surtout plus sincère si Anne Plantagenet n’avait voulu l’édulcorer ou le rendre plus intime en brouillant les piste avec sa relation avec ce P. qui absolument inutile pour la trame du récit!
L’intérêt du roman réside en fait dans le fait de raconter le retour de l’auteur dans un endroit qu’elle n’a jamais quitté, dont elle n’est jamais partie! Descendante d’une longue lignée de pieds-noirs sans fortune, elle est née en Bourgogne, dans un village près de Troyes, ville où elle a grandi et elle est actuellement parisienne d’adoption.
A lire peut-être ….A ne pas lire peut-être ….A feuilleter en tout cas!