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La jeunesse de Catamount (récit complet)

Publié le 13 avril 2015 par Un_amour_de_bd @un_mour_de_bd

Chronique : « Catamount »

scénario et dessin de Benjamin Blasco-Martinez,

Public conseillé : Adultes / Adolescents

Style : Western
Paru aux éditions Physalis, le 5 avril 2015, 64 pages couleur, 15.90 euros
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L’Histoire

1870. Quelque part vers la frontière entre le Colorado et le Nabraska. Samuel Osborne et sa famille ont abandonné leur petite vie de Boston pour tenter l’aventure vers un comté du Wyoming. Mais pour le moment, ils se retrouvent isolés de la caravane après une roue cassée et un chemin alternatif malheureux.
A l’horizon, une lourde fumée noire se dégage. Samuel approche seul, arme au poing, accompagné de Bob, son fidèle chien de berger. Sur place, il découvre un vrai charnier. Toute la caravane a été massacrée par des Cheyennes…
Effrayée, la famille quitte les lieux rapidement et monte le camp près de la rivière Niobrara. Tandis que Samuel veille, Bob montre les crocs. Le chien plonge dans les hautes herbes et débusque un chat sauvage (un “Catmount”)…laissant dans son sillage un nouveau né, que la bête sauvage s’apprêtait à croquer..
Seul rescapé du massacre, l’enfant est immédiatement adopté par Kate et renommé “Catamount” par la jeune Ethel…

Ce que j’en pense


Avec “Harlem, sur la route du diable”, j’avais remarqué et apprécié la production des jeunes “éditions Physalis”.

Avec “Catamount”, c’est Benjamin Blasco-Martinez qui tente sa chance en s’attaquant au genre “Western”, sur un projet pharaonique : adapter en bandes dessinées la série de romans (70, quand même) signée par Albert Bonneau (1898-1967).
Benjamin commence donc par… le commencement avec “La jeunesse de Catamout’“, une pure histoire de vengeance !
Seul rescapé d’un massacre perpétré par de vilains indiens, un bébé orphelin, surnommé “Catamount” est élevé par une brave famille d’éleveurs. 14 ans plus tard, la violence et “le mal” re-pointent leur nez dans le secteur, en la personne du méchant chef indien, responsable du massacre de la caravane. Pour l’adolescent en manque de sensations et d’aventures, cela se transforme en chasse à l’homme, qui pourrait mal tourner, si “Pad l’efflanqué”, un vieux trappeur, n’avait décidé de prendre soin de lui…

Ne connaissant pas les romans de départ, je ne ferais pas de critique du scénario. Je peux juste remarquer que la trame est très classique et pas vraiment originale.
Sur ce terreau imposé, Benjamin Blasco-Martinez nous fait son “Cinéma” à lui. Evitant un genre en particulier, il se nourrit de toutes ses influences. Tantôt violent et dense (à la “Sergio Leone”), tantôt calme et introspectif (à la “John Wayne”), il livre un album varié, bourré de bonnes scènes “classiques”.

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Plus à l’aise dans le dessin que dans les dialogues, Benjamin compose de belles planches qui rendent hommage au genre. Grands paysages plombés de soleil, duel au soleil, attaque des indiens et chevauché de la cavalerie, il re-visite son “cinéma de quartier”.
Sa bonne maîtrise des cadrages et son sens du découpage donnent un album qui se lit aisément, malgré un encrage un peu fort à mon goût.

Pour résumer, sans être exceptionnel, ce premier album de Benjamin Blasco-Martinez se lira avec plaisir par tous les amateurs de Western. Je suis certains que Benjamin trouvera ses marques et nous offrira des albums de plus en plus maîtrisé. A suivre donc.

La jeunesse de Catamount (récit complet)
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