De qui parle-t-on ? :
Chanteur et musicien Suédois, d’origine Argentine, actif depuis 2003. Il est par ailleurs le fondateur et un membre encore actif du groupe Suédois Junip.
De quoi parle-t-on ? :
Folk rock lumineux dans la veine des sixties Américaines de Simon & Garfunkel.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Ensemble très lent et minimaliste qui n’invite pas au mouvement. Toutefois, toute personne normalement constituée oscillera du buste sur le rythme plus enjoué de Let it carry you ou de Leaf off/The cave.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Cette musique hautement harmonieuse nous file la chair de poule.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Passe comme une lettre à la poste en musique de fond mais la mélancolie persistante peut rebuter l’auditeur sur la longueur de l’album.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Pour la voix magnifique et mélancolique du Suédois, bien que la musique d’accompagnement, douce et éthérée, permette aisément une écoute en format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Avec des artistes comme Loney dear, Stina Nordenstam ou plus récemment First aid kit, la Suède est devenue, depuis quelques temps déjà, l’avant-poste Européen de la Folk music. Il est vrai que depuis l’avènement du phénomène Abba, pour rappel membre du top ten mondial des meilleures ventes de disques de tous les temps, on ne regarde plus ce pays de la même manière. Avant d’être emportés et d’alimenter eux-mêmes la vague Disco, les originaires de Stockholm n’étaient-ils d’ailleurs pas devenus avec l’immense Fernando les rois de la Folk music ?
José Gonzales, malgré la chaleur de ses origines Argentines, complète à merveille cette liste fantastique d’esthètes Suédois. Ces chansons dépouillées, à la sensibilité à fleur de peau, souvent jouées simplement à la guitare, sont d’une beauté à faire pleurer. Parfois il utilise des percussions répétitives et entêtantes pour rehausser légèrement le rythme de ses mélodies comme sur Let it carry you ou Leaf off/The cave. Avec Vestiges & claws, José Gonzales signe certainement un des grands disques de cette année 2015.
Alors que l’expérience Junip était déjà d’un niveau exceptionnel, José Gonzales prouve avec ce folk-rock crépusculaire et prodigieux qu’il peut faire aussi bien, voire même mieux, en solitaire.