De qui parle-t-on ? :
Projet solo du chanteur et musicien Français Renaud Brustlein, actif depuis 1999.
De quoi parle-t-on ? :
Pop-rock aux accents anglo-saxons et aux influences multiples. On reconnaît tour à tour l’atmosphère de Dire Straits, d’Elliott Smith ou encore de Bruce Springsteen.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Un rythme soutenu et un certain sens de la mélodie font qu’une grande partie de ces morceaux nous empêchent de rester assis.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Beaucoup d’instantanés pop aux rythmes et aux refrains très accrocheurs.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Night moves, Silent wars ou Nowhere to be pour ne citer qu’elles, attirent facilement l’oreille de l’auditeur distrait.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Synthpop parfois enlevée mais toujours très mélodieuse, aucun problème pour le format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
H-Burns est un songwriter Français totalement décomplexé. Bien sûr, il chante en Anglais, son album a été enregistré en Californie et le son de sa pop est un condensé d’histoire du rock Américain qui nous fait alternativement surfer sur les arpèges de Bruce Springsteen, d’Elliott Smith ou encore des Walkmen.
Mais ne boudons pas notre plaisir, cette musique, certes assez convenue, est plutôt bien interprétée. Les mélodies glissent toutes seules et le registre du bonhomme est assez varié, en tous cas suffisamment pour donner du corps et de l’intérêt à ce Night moves. Le Drômois alignent les bombinettes pop (Nowhere to be, Silent wars ou Radio buzzing) calibrées pour les radios spécialisées qu’il tempère avec quelques morceaux plus intimistes et plus sombres que le regretté Elliott Smith n’aurait certainement pas renié (Big surprise ou Too much hope).
Il y a peu de chances que Renaud Brustlein fasse parler de lui dans nos contrées et donc dans son pays natal, pour autant les rares personnes qui auront la chance de découvrir cet opus ne devraient pas le regretter.