Un prochain voyage en Chine, qui sera notre quatrième dans ce vaste pays, où on va dire merci à tous ces amateurs chinois qui viennent régulièrement à notre événement à Villa d'Este.
C'est toujours un peu compliqué, niveau "papasserie", pour réunir vite tous les papiers que requièrent les autorités consulaires qui vous octroient le visa nécessaire. Un conseil : passez par une société spécialisée dans la chose. Efficacité garantie.
United World College school project in Changshu, just outside Shanghai Ceux qui suivent les activités du GJE savent que parmi nos Membres réguliers, nous avons un chinois,
YI Wang, une belle pointure en dégustation lequel, lors de notre premier voyage en Chine, nous avait fait comprendre à quel point la dégustation de thé était nettement plus complexe que celle du grand vin. Ancien cadre de Mc Kinsey, puis de Goldman Sachs, YI Wang a été chargé par Harvard du développement universitaire que cette prestigieuse université américaine est en train de créer à côté de Shanghaï. Image ci-dessus. On va aller voir cela de près. S'il est vrai que les grandes bouteilles ne sont plus (disons nettement moins) des objets d'échanges pour des remerciements de services… un peu en dehors des lignes légales … il n'en demeure pas moins que la consommation de vins reste un phénomène
croissant et qui a devant lui un brillant avenir. On vous dira tout… De passage en Bourgogne, petit rendez-vous chez Coche-Dury avec une dégustation d'un Auxey-Duresses (rouge) juste mis en bouteille, le 2013 : exemple parfait de ce que j'appelle les "vins solution". Rien à redire si ce n'est le sourire de satisfaction qu'il génère dès le premier verre. C'est vous dire au quatrième :-)Mais surtout, un superbe Meursault Rougeot 1999, encore plein de jeunesse, extrêmement délicat et fin, une beauté au palais, un équilibre absolu, un vin pouvant réconcilier quiconque aurait des
doutes sur la capacité du
chardonnay à créer ainsi de si vibrantes sensations. On évoque les questions d'oxydation, et Jean-François me confirme à quel point les lies sont un élément essentiel pour le devenir du vin, sans que cela soit, bien entendu, le seul facteur qui est la cause de ces oxydations totalement mal-venues.Puis, le paradoxe
bourguignon en Côte de Beaune. Suite à trois années catastrophiques côté grêle sur bien des terroirs, si jamais reviennent les gels ou d'autres tempêtes, bon nombre de petits vignerons devront mettre la clé sous la porte.Quel paradoxe à un moment où la demande de vins bourguignons est en hausse de tous les côtés ! Le fiston Raphaël va bénéficier de nouveaux bâtiments pour faciliter et améliorer encore les tâches en cave pour vinification et élevage. C'est vrai que c'était devenu un peu étroit et qu'on pouvait faire mieux.On verra aussi devant la cuverie d'Arnaud Mortet un grand trou qui va permettre là aussi la mise en place de nouvelles installations pour faciliter et améliorer les choses. Brefs passages aussi chez Frédéric Mugnier, Liger-Belair (toute belle Romanée 2006), Taupenot-Merme et à la DRC où on repart pour un nouveau millésime que chacun espère un peu plus "costaud" niveau volume. Les sollicitations ne cessent d'arriver de toutes parts. Entre la SAQ à Montréal qui fait sa paulée et les parisiens qui pourront déguster quelques grands domaines prochainement, il est de plus en plus évident que le vigneron moderne doit aussi mouiller sa chemise en dehors de chez lui. C'est un peu du neuf par rapport aux grands parents, pour qui aller à Dijon était un réel voyage ! :-)
Quelle beauté ! Une 15 légère en état exceptionnel Si je mets là cette sublime voiture, c'est qu'elle me rappelle celle du Franzele, du temps des grandes heures, quand nous étions étudiants à Strasbourg, et où la
sienne faisait merveille. Oui, oui, son propriétaire me confirme qu'il peut mettre de l'essence 95 à condition d'y ajouter un … ajout. Bref, ça marche ! Bon WE à tous !