The Economist a fait de moi un héros. L'égal, au moins, de Voltaire. Un commentaire que je faisais sur un de ses articles a eu l'honneur d'être censuré ! (Je ne m'en serais pas rendu compte, si je n'avais pas reçu un billet m'informant de la décision des censeurs.)
L'histoire est curieuse, car le commentaire semblait bien innocent. L'article portait sur la question de l'efficacité des réunions. Et concluait qu'il fallait les mener en isolant au maximum chaque participant de l'influence des autres... Bref que les réunions marcheraient mieux si ça n'en était pas. Mon commentaire correspondait, en substance, au contenu d'un précédent billet.
C'est étrange que The Economist, qui se dit le défenseur de la liberté de parole, et qui a, même, reproduit une caricature du Prophète de Charlie Hebdo, soit aussi susceptible à un commentaire portant sur la technique des réunions ! Je trouve cela plus inquiétant que les écoutes de la NSA.