Suite à mon expérience de Cinquante nuances de Grey, il fallait que j’oublie vite. Si j’avais depuis longtemps Le Confident d’Hélène Grémillon dans ma PAL, j’ai en revanche retrouvé un petit bijou oublié : Povchéri de l’écrivain Patrick Cauvin, disparu en 2010, dont je ne sais même plus, à vrai dire, comment il s’est retrouvé dans ma bibliothèque. Ces deux petits ouvrages racontent deux histoires qui se déroulent pendant la Seconde Guerre Mondiale : deux récits émouvants, deux bons moments de lecture.
Povchéri – Patrick Cauvin
Patrick Cauvin est un auteur que j’affectionne particulièrement. Découvert il y a fort longtemps à l’école avec son célèbre E=mc² mon amour, l’histoire de ces deux adolescents surdoués qui vont s’aimer comme les grands, j’ai par la suite toujours eu un petit Cauvin entre les mains pour ponctuer mon parcours de lectrice : Laura Brams, L’amour aveugle, Haute-Pierre, et d’autres encore.
Entre les deux Povchéris, c’est tout simplement la vie qui s’est écoulée. Toujours dans son style familier, Cauvin sait raconter cette vie comme personne : il peint l’enfance et la vieillesse avec des mots qui tour à tour font rire et émeuvent, dans une parfaite justesse. J’ai adoré.
Le Confident – Hélène Grémillon
Ce premier roman m’attendait depuis un moment. Quand j’ai eu fini Povchéri, je me suis dit que j’allais poursuivre dans la Seconde Guerre Mondiale, puisque j’étais déjà lancée.
Dans Le Confident, c’est assurément moins le suspense que la peinture des sentiments, voire d’une certaine folie, qui accroche le lecteur. Le tout dans une ambiance de Seconde Guerre Mondiale, peu présente dans la première moitié du livre, plutôt bien retranscrite ensuite. Même si on aurait aimé que les personnages soient un peu plus consistants, le style un peu plus affirmé, Le Confident reste malgré tout une jolie lecture.