La flambée de l’obésité au cours du dernier demi-siècle est volontiers associée à l’évolution de l’environnement, de différents stimuli et à leur impact sur l’alimentation et l’activité physique. De nombreuses pistes sont explorées pour tenter d’inverser la tendance, mais leur efficacité reste très discutée et divise les scientifiques. D’où l’intérêt de cette analyse conduite par des chercheurs de la Drexel University School of Public Health et publiée récemment dans Obesity Reviews.
Sur base de 37 études avec des initiatives diverses, les chercheurs arrivent au constat que les mesures nutritionnelles efficaces pour modifier les achats ou la consommation alimentaire comprennent l’interdiction ou la restriction d’aliments malsains (même au travers de réglementations locales ou règles dans les écoles), l’obligation de proposer des aliments sains et le recours à des incitants financiers pour permettre aux plus démunis d’acheter par exemple des fruits et légumes. A l’inverse, à part quelques exceptions, l’obligation de mentionner l’information nutritionnelle n’a que peu d’effet.
Le poids en question
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