Jeff Clown, de Jean-Louis et Louis Le Hir (Mosquito)
Pour ce samedi 11 avril, Case Départ vous propose sa belle sélection de la semaine. En vous ouvrant sa bibliothèque, le blog met en lumière de très bonnes bandes dessinées. Nous passons au crible, les albums suivants : Le troisième opus de la sublime série Clown de Jean-Louis et Louis Le Hir, le septième volume de l’excellente revue Doggybags, Ice age chronicle of the earth : le récit de science-fiction de Taniguchi paru dans les années 80, le nouveau très bon album de Chauzy : Le reste du monde, Soucoupes : un récit d’anticipation, l’Anthologie Flash publiée par les éditions Urban Comics, Moite-Moite : un album de Madet, le second tome de la série historique Les souliers rouges, Les rêveurs lunaires : un ouvrage signé Cédric Villani et Edmond Baudoin, le premier volume du manga shôjo Double je, la nouvelle aventure de Benoît Brisefer : Sur les traces du gorille blanc, Centaurus : le premier tome de la nouvelle série SF de Léo, Rodolphe et Janjetov et les deux premiers versets de la série Déchus d’Aurélien Guilbert. Bonnes lectures.
Jeff Clown
Résumé de l’éditeur :
Pour Clown et son ami Jeff, le cirque, c’est la vie. Leur petite troupe remonte vers Paris pour intégrer le cirque Zampano. La capitale, les bals, les folles soirées ! Jeff rencontre Claire, des mois de bonheur !
Mais tout le monde n’est pas logé à la même enseigne… Celui qu’ils nommaient » le petit » s’est entiché d’une prostituée. Alors qu’il veut la sortir des griffes de Lepki, il est mortellement blessé lors d’une rixe. Le conte de fée bascule vers le drame. Clown et Jeff décident de venger leur ami…
Le cadre historique, le Paris des années 20 est merveilleusement mis en lumière par le duo Le Hir (un duo père-fils) : les troquets malfamés, la Seine et ses quais, Notre-Dame mais aussi les prisons. De plus, le monde circassien du début du 20e siècle (les roulottes, les chevaux et ses personnages haut-en-couleur) y est dépeint avec de la subtilité et de la tendresse. Les hommes qui le constituent s’entraident, mettent de la joie lors de leurs petites fêtes improvisées le soir, tandis que le patron du cirque joue les tyrans et les paie très mal. L’album d’une grande noirceur fustige aussi le milieu de la prostitution, mais aussi des policiers qui ne se gênent pas pour faire eux-même la justice. De nouveau Clown, gros bonhomme au grand cœur, s’aventure dans un monde qui ne lui est pas inconnu jouant des poings pour secourir une jeune femme.
Jeff Clown : c’est touchant, poignant, d’une grande simplicité mais d’une grande force. A lire !
- Jeff Clown
- Scénariste : Jean-Louis Le Hir
- Dessinateur : Louis Le Hir
- Editeur : Mosquito
- Prix : 13€
- Sortie : 10 avril 2015
Doggybags 7
Résumé de l’éditeur :
Amateurs d’hémoglobine et de frissons, ce volume 7 de DoggyBags vous propose un voyage inoubliable au cœur de contrées hostiles en tous genres. Au programme de votre visite : une nuit mémorable dans un relais routier en Roumanie, où vous aurez la chance de découvrir la faune locale (“Lupus”, par Hasteda et mëgaboy) ; une fête infernale dans le fin fond du Texas post-11 septembre (“Welcome home Johnny”, par Run et François Amoretti) ; et une expédition dans les montagnes ontariennes pour traquer d’éventuelles créatures légendaires (“Wintekowa”, par Hasteda et Mathieu Bablet). Enjoy your trip!
– Welcome home Johnny. A la suite des attentats du 11 septembre 2001, les Etats-Unis se mettent en branle pour attaquer l’Afghanistan puis l’Irak. Les jeunes Marines qui en reviennent sont souvent déboussolés, victimes d’un syndrome post-guerre, qui peut plonger certains dans des crises d’angoisse et de dépressions intenses. C’est le cas de Johnny, dont le petit village voulait fêter son retour. Manqué ! Le récit de Run est d’une grande justesse et très accrocheur, sombrant rapidement dans une hyper-violence à la limite du dégoût. Par son héros torturé qui se pose de nombreuses questions, il ne donne pas de leçon aux lecteurs et permet de décrire cette situation non manichéenne. Aidé de François Amoretti au dessin, il livre un mini-récit de qualité. Le dessinateur propose un trait entre comics et mangas d’une belle lisibilité.
– Wintekowa, la dernière traque de Tom Longley. Il y a plusieurs années, Tom, sa femme et son fils partent camper dans un endroit isolé des Etats-Unis. Alors qu’ils sont dans la cabane, Jonah, le fils et Catherine, la mère, sont attaqués par un Wendigo, une bête surnaturelle. Le jeune garçon est enlevé par l’immonde créature tandis que la femme se retrouve à l’hôpital, amputée des jambes. Tom s’est fait la promesse de retrouver Jonah. Révélé par la formidable saga Adrastée, Mathieu Bablet est de retour au dessin de cette excellente histoire. Son trait, qui nous avait enchanté dans sa série précédente, nous envoûte une nouvelle fois. L’histoire proposée par Hasteda est intéressante, entre vengeance, isolement, grands espaces et fantastique.
- Doggybags 7
- Auteurs : Run, Hasteda, François Amoretti, Mathieu Bablet et Mëgaboy
- Editeur : Ankama, Label 619
- Prix : 13.90€
- Sortie : 13 mars 2015
Ice age chronicle of the earth
Résumé de l’éditeur :
Dans le futur, tandis que l’humanité tente tant bien que mal de survivre aux conséquences d’un nouvel âge glaciaire, Takéru va devoir se lancer dans une odyssée afin de sauver ses compagnons. A son bras, un bracelet sacré en argent, seul souvenir qui lui reste de sa mère…
En choisissant une station souterraine, il permet à son récit de devenir un huis-clos entre thriller et un peu d’angoisse. Il lui permet aussi de révéler les relations entre des hommes confrontés au confinement et aux conditions extrêmes.
- Ice age chronicle of the earth, volume 1/2
- Auteur : Jirô Taniguchi
- Editeur : Kana, collection Made In
- Prix : 18€
- Sortie : 20 mars 2015
Le reste du monde
Pour terminer la lecture de cette chronique sur Comixtrip, il suffit de cliquer ici.
- Le reste du monde
- Auteur : Jean-Christophe Chauzy
- Editeur : Casterman
- Prix : 18€
- Sortie : 25 mars 2015
Soucoupes
Résumé de l’éditeur :
Dans un délicieux univers uchronique où les êtres humains et les aliens cohabitent à la façon d’un film des années 1950, Christian est un cinquantenaire un peu blasé. Disquaire dans un monde où l’humanité a fait sa grande rencontre du troisième type avec une espèce hyper évoluée, il a du mal à envisager l’avenir de sa profession. Et pourtant un jour, l’un de ces robots extra-terrestres, curieux, franchit le pas de sa porte pour lui demander d’écouter de la « musique humaine ». Agacé, intrigué puis amusé, Christian sympathise petit à petit avec cet être venu d’ailleurs… Il se met même en tête de lui faire découvrir les différentes formes d’art : il lui fait écouter de la musique de tous les horizons, l’emmène dans les musées, l’initie à la philosophie… il lui passe même ses revues pornos ! Un jour, Christian découvre une chose incroyable : son ami de métal a le pouvoir de projeter les gens à l’intérieur des œuvres !
- Soucoupes
- Scénariste : Arnaud Le Gouëfflec
- Dessinateur : Obion
- Editeur : Glénat, collection 1000 feuilles
- Prix : 20.50€
- Sortie : 01 avril 2015
Flash
Flash Anthologie :
Comme à sa très bonne habitude, les éditions Urban Comics mettent vraiment en valeur le super-héros concerné par des introductions aux différentes parties ainsi qu’un matériel de contextualisation des histoires présentées et une mini-biographie des auteurs à travers 352 pages. Pour l’Anthologie Flash, le recueil est divisé en 4 parties :
– A toute allure (1956 à 1982). C’est l’arrivée de Barry Allen qui devient le nouveau Flash. Pour de nombreux puristes, c’est l’homme qui incarne le mieux le super-héros. Cet expert scientifique de la police de Central City est un grand fan du premier Flash et prend alors les traits du justicier rouge.
– Point limite (1990 à 2001). Wally West est le nouveau Flash et son identité est tout de suite révélée au public. Grand collectionneur de femmes, il est l’heureux gagnant de la Loterie Nationale et va même jusqu’à monnayer ses services. Un super-héros loin de Jay ou Barry.
– Dans le rétroviseur (2002 à 2014). Après la fin de l’aventure Wally West en 2006, Barry Allen est de retour.
Vingt très bonnes histoires avec en prime les origines de Barry imaginées par Paul Dini et Alex Ross (Origines secrètes paru dans JLA secret origins n°1, en novembre 2002), ainsi que quelques illustrations de la nouvelle adaptation télévisée de Flash ou encore des histoires de Grant Morrison. Une belle anthologie, un beau travail de reconstitution.
Frappé par la foudre et aspergé de divers produits chimiques, l’agent de police scientifique Barry Allen devient subitement l’homme le plus rapide du monde. Il décide alors de mettre ses pouvoirs extraordinaires au service de la justice, sous l’identité du Flash. Et l’occasion d’éprouver ses nouveaux talents ne se fait pas attendre : le criminel Mob Rule vient tout juste de plonger la ville de Central City dans l’obscurité…
- Flash Anthologie
- Auteurs : Collectif
- Editeur : Urban Comics, collection DC Anthologie
- Prix : 25€
- Sortie : 27 mars 2015
- Flash, tome 1 : De l’avant
- Scénariste : Francis Manapul
- Dessinateur : Brian Buccellato
- Editeur : Urban Comics, collection DC Renaissance
- Prix : 17.50€
- Sortie : 27 mars 2015
Moite-Moite
Résumé de l’éditeur :
Les aventure de Michel Chiaune, l’anti-héro en chien d’affection. Un roman graphique (à moitié) autobiographique.
Michel est un auteur de bande dessinée à l’aube de sa vie de créateur. En attente de publication, il essaie de presser son éditeur pour que son premier livre soit édité. En manque de tendresse, de sexe et d’amour depuis deux ans, ses amis Ulrich et Lucie, le poussent au maximum pour qu’il rencontre l’âme sœur. Dans un premier temps, il rencontre Bathsheba, dite Baba, une juive baba-cool qui ne se sépare jamais de sa drôle de fourrure. Le but du jeune chien est de satisfaire ses pulsions sexuelles avec elle. De toute façon, ils ne se voient que rarement.
Le récit de Madet est à la fois très drôle et sans concession au niveau sexuel. Il n’épargne rien à son lectorat, ni les soirées bondage, ni les parties de jambe en l’air de son personnage principal. Pour mettre en scène cette biographie fictionnelle (un peu de vrai et beaucoup de faux ; moite-moite : moitié vrai, moitié faux), il imagine ses héros dans un univers animalier. Ce procédé anthropomorphique, lui permet de tout montrer, de se détacher de ses propres moments de vérité.
Il faut dire que Michel est un homme comme les autres. Jeune, il ne sait pas où se situer avec les femmes, multiplie les conquêtes pour finalement n’en garder qu’une. Ses moments de doutes, ses moments de bonheur, c’est-à-dire des moments très simples d’anti-héros, Madet les fait partager sous un humour bienvenue (Michel comme un loser, ses amis bizarres, Lucie en hystérique…).
- Moite-Moite
- Auteur : Madet
- Editeur : Même pas mal
- Prix : 19.90€
- Sortie : 10 avril 2015
Les souliers rouges
Résumé de l’éditeur :
Alors qu’ils subissent une fouille au corps pour trouver les meurtriers d’un soldat allemand, un coup de chance va sauver Georges et Jules. Mais un attentat dans un village voisin plonge les occupants dans une véritable furie. La riposte est sans limites. Dans ce vent de folie meurtrière, du haut de leur insouciance, les deux jeunes hommes décident malgré tout de se soustraire à la rafle organisée…
Cette tension se ressent dans les pages en huis-clos de l’album. De plus, la personnalité de Jules et Georges apportent cette fraîcheur et cette naïveté bienvenue dans cette période sombre de la France.
Comme pour le premier tome, la partie graphique est à la hauteur de l’histoire. Le style réaliste de Damien Cuvillier est proche de celui de Gibrat dans Le sursis, sans en dépasser néanmoins le maître. Les couleurs directes d’une grande qualité illuminent les planches.
- Les souliers rouges, tome 2/2 : L’albinos
- Scénariste : Gérard Cousseau
- Dessinateur : Damien Cuvillier
- Editeur : Grand Angle
- Prix : 13.90€
- Sortie : 01 avril 2015
Les rêveurs lunaires
Résumé de l’éditeur :
Werner Heisenberg, l’incertain. Alan Turing, l’affranchi, Leo Szilard, le prophète errant et Hugh Dowding, le chevalier du ciel.
Physiciens, mathématicien et militaire, ils ont été les acteurs cruciaux autant que discrets d’une aventure qui les dépassait : la Seconde Guerre mondiale. Un jour, une nuit, en songeant dans la rue ou en rêvant au clair de lune, ils ont eu un éclair de lucidité qui a changé la face du monde.
– Werner Heisenberg, père de la physique quantique, dont les recherches ont participé à la création de la bombe atomique. Il dit d’ailleurs dans l’album : « C’est beau quand même, de se dire qu’à coup de formules mathématiques écrites de main humaine sur brouillon, on arrive à prédire des choses qui sont complètement invisibles, des phénomènes qui se produisent à une échelle inaccessible ! Harmonieux comme une symphonie. », ou encore : « Quelle ironie, c’est peut-être avec cette erreur que j’ai scellé le sort de la guerre ».
– Alan Turing, peut-être le plus connu des 4 puisque le grand public l’a découvert à travers le film Imitation game de Morten Tyldum (2014), mathématicien britannique, créateur de la machine Enigma qui permit aux alliés de décoder les messages nazis. Il est considéré comme le père de l’informatique moderne. Son destin sera brisé à cause des nombreux préjugés concernant son homosexualité et se suicidera en 1954. Le personnage, brocardé par le sénateur McCarthy, s’épanche d’ailleurs et dira : « En 50 ans, nous avons découvert l’atome, l’information et maintenant la génétique. Le progrès scientifique a été hallucinante et ce n’est que le début de la révolution. Mais rien n’a bougé dans la tête des gens. Il est plus difficile de casser un atome qu’un préjugé, disait Einstein. Moi je peux ajouter : Il est plus facile de casser un code qu’un préjugé. »
– Leo Szilard, physicien hongrois, premier à avoir créé un lien entre le nucléaire et l’armement. Il deviendra ensuite un fervent pacifiste.
– Hugh Dowding a dirigé la fameuse Bataille d’Angleterre qui a permis de repousser les assauts allemands.
Le trait en noir et blanc d’Edmond Baudoin est toujours d’une excellente qualité et envoute le lecteur par ses visages d’une grande force graphique.
- Les rêveurs lunaires, quatre génies qui ont changé l’histoire
- Scénariste : Cédric Villani et Edmond Baudoin
- Dessinateur : Edmond Baudoin
- Editeur : Gallimard et Grasset
- Prix : 22€
- Sortie : 02 avril 2015
Double Je
©Reiko Momochi/Kodansha Ltd
Akata est une structure à part dans l’univers du manga. Avant de devenir un éditeur indépendant en 2013, elle gérait la collection manga de Delcourt. Fort de leur succès éditorial et critique concernant Orange de Ichigo Takano (3 volumes parus), elle dévoile le premier volet de leur nouveau shôjo Double je, signé Reiko Momochi.
Résumé de l’éditeur :
Nobara et Kotori sont des sœurs jumelles que tout oppose. La première est plutôt espiègle, la seconde une fille sage. Mais deux terribles drames vont venir bouleverser leurs vies… Surtout de l’une d’entre elles ! Comment faire face à la mort d’un être cher ? Au manque d’amour ? À l’injustice et à la culpabilité ? Faut-il renoncer à son propre bonheur pour se construire un avenir dans une société trop cruelle ? La route sera longue, torturée et tumultueuse, mais au bout du chemin demeure un espoir : celui du pardon… et surtout d’une vie meilleure.
©Reiko Momochi/Kodansha Ltd
Voici un titre d’une grande valeur ! Sous ses aspects d’histoire familiale simple, Double je cache un récit construit comme un drame très dense. Il faut dire que Reiko Momochi propose un scénario où les personnages ont une psychologie complexe et très intéressante. Spécialiste des bandes dessinées pour adolescentes, elle décrit un environnement familial sain et équilibré que rien ne pouvait faire basculer. Le couple Natsuko-Masato, amoureux comme aux premiers jours élevaient leurs deux filles Nobara et Kotori de la plus simple des manières. Jumelles, elles ne se ressemblaient pourtant en rien. Bienveillant, leur père allait pourtant mourir en essayant de sauver Nobara d’une noyade certaine. Rejetée par sa mère, la jeune adolescente était alors élevée par sa grand-mère.
©Reiko Momochi/Kodansha Ltd
Deuil, culpabilité, relation mère-fille, mensonge et idée ingénieuse sont au cœur de ce très beau manga prévu en cinq volumes. Il faut dire que le récit de l’auteur de Daisy lycéennes à Fukushima est très surprenant, loin des codes des shôjos actuels, glissant vers une intrigue policière poussée. La mangaka fustige aussi au passage, les médias prompts à venir chercher du sensationnel là où il n’y a qu’une envie de se retrouver seul après un drame familial. Un très bon manga !
- Double je, volume 1
- Auteure : Reiko Momochi
- Editeur : Akata
- Prix : 6.95€
- Sortie : 26 mars 2015
Benoît Brisefer
Résumé de l’éditeur :
Ce bon vieux Monsieur Dussiflard, l’unique et toujours serviable de Vivejoie-la-Grande, est l’heureux gagnant d’un safari pour deux en Afrique. Pour l’accompagner, son choix s’est porté sur Benoît, son meilleur ami. Celui-ci se réjouit de partir à la découverte de la faune équatoriale et, qui sait ? à la rencontre du mythique gorille blanc. Surprise : voici que, fraîchement engagé comme garde du corps du président local, l’imposant Tonton Placide est également du voyage ! Sur place, Benoît ne tarde pas à se faire des amis, mais son extraordinaire force herculéenne (s’il ne s’enrhume pas) lui sera bien utile pour protéger la faune locale de la traque de cupides broconniers, et aussi pour sauver Placide pris dans une rocambolesque tentative de coup d’état.
En ce qui concerne la partie graphique, Pascal Garray parvient complètement à se glisser dans les pas de Pierre Culliford. Entré aux Studio Peyo en 1990, il réalisa des illustrations de Schtroumpfs puis a repris le flambeau sur cette série. Il a déjà dessiné sept albums du petit garçon de Vivejoie-la-Grande.
- Benoît Brisefer, tome 14 : Sur les traces du gorille blanc
- Scénaristes : Thierry Culliford et Luc Parthoens
- Dessinateur : Pascal Garray
- Editeur : Le Lombard
- Prix : 10.60€
- Sortie : 10 avril 2015
Et pour quelques pages de plus…
Pour compléter notre sélection de la semaine, Case Départ vous conseille aussi les albums suivants :
Centaurus
Résumé de l’éditeur :
Un gigantesque « vaisseau monde » a quitté la Terre à l’agonie. Vingt générations se sont succédée depuis son départ. Sa finalité : trouver une planète susceptible d’accueillir nos descendants. Vera, satellite de l’étoile Proxima Centaurus, pourrait convenir. Envoyé en reconnaissance, un équipage va perdre la liaison avec le vaisseau et découvrir un monde qui ressemble à celui du Jurassique.
En ce qui concerne la partie graphique, Zoran Janjetov fait le métier. C’est simple, parfois un brin figé, mais efficace.
- Centaurus
- Scénaristes : Léo et Rodolphe
- Dessinateur : Zoran Janjetov
- Editeur : Delcourt, collection Neopolis
- Prix : 12€
- Sortie : 04 mars 2015
Déchus
Résumé du Verset 1 :
Esthel est envoyée sur Terre par le Créateur pour traquer les Déchus, des anges qui ont choisi de renier Dieu et de quitter le paradis pour goûter au tourisme sexuel. Elle-même incarnée dans un corps humain, Esthel est en proie au désir qui l’attire vers ce contre quoi elle a pour mission de lutter.
Résumé du Verset 2 :
Esthel a bien du mal à ne pas se détourner de la mission que le Créateur lui a confiée, traquer les Déchus, des anges qui ont choisi de quitter le paradis pour s’adonner au tourisme sexuel. Car les tentations sont grandes pour elle, surtout incarnée dans un corps aussi parfait que le sien.
- Déchus, Verset 1 : Cosmogonie et Verset 2 : Eden, ouvre-moi tes portes
- Auteur : Aurélien Guilbert
- Editeur : Graph Zeppelin
- Prix : 13€ le volume
- Sortie : 27 mars 2015