QUAND LE CREDIT FONCIER ACCORDE UN PRET DE 40 ANS POUR FINANCER UNE MAISON INDIVIDUELLE NEUVE…
Les Français rêvent d’habiter une maison individuelle. Sans doute, mais ce rêve peut tourner au cauchemar, si les opérateurs sont indélicats. Je vous fais part d’un témoignage d’une internaute suivant mon blog
UN PRET IMMOBILIER SUR 40 ANS
Acte 1. « En 2011, j’ai fais construire une maison en Seine et Marne via le constructeur Maisons Pierre et le Crédit Foncier. Etant mère seule avec un enfant de 5 ans, ils m’ont fais signer un crédit sur une durée de 40 ans avec environ 830 euros de remboursement mensuel. La maison coûtait 180.000 euros. De plus, ils n’ont pas tenu compte de ma capacité d’endettement car je n’avais pas les revenus nécessaires pour faire face à cela. Cette maison étant située à 2 heures de mon travail, j’ai dû me rapprocher de Paris en prenant en location un deux pièces dans le Val de Marne ».
- Lorsque cette solo battante a reçu son offre de prêt, elle n’avait qu’un contrat de travail à durée déterminée (CDD).
- Comment le Crédit Foncier ou toute autre banque peut accorder un prêt sur 40 ans ? Journaliste suivant le crédit et l’ immobilier depuis plusieurs années, j’ignorais même que cette durée de financement pouvait exister.
- Cette dame élevait déjà seule son fils
- Emprunteur modeste, elle était éligible au fameux prêt à taux zéro (PTZ). Certes avec ce dispositif ultra compétitif, elle ne rembourse que le capital. Mais elle n’est pas autorisée à donner en location sa maison. Dommage car le loyer lui aurait permis d’honorer ses mensualités de remboursement ;
BIENTOT LA SAISIE
Acte 2. Face aux loyers impayés, cette propriétaire vient de recevoir une convocation pour saisie de sa maison. Elle n’est mise à prix qu’à 48.000 euros. Par conséquent le produit de la vente, ne suffira pas à couvrir sa dette.
Dans ce dossier de naufragée du crédit, plusieurs points m’interpellent :
- Le constructeur de Maison individuelle serait intervenu à plusieurs niveaux en lui trouvant le terrain et le financement. Si je me rapporte à un article publié en 2012 par le Parisien, il n’est pas inconnu de la justice. Dossier à suivre.
Dans l’intervalle REAGISSEZ A CETTE AFFAIRE.