La horde antifa... de bric de broc... tous ceux qui voient des fachos partout, des "rouges-bruns", des confusionnistes c'est le mot à la mode. Et par cet article, je vais paraître cela coule de source un défenseur de Jean-Marie Le Pen... mon compte est bon.
Jean-Ma' il est Français depuis 1000 ans. C'est lui Lui-Même qu'il a planté les menhirs de Carnac - et là est l'origine de son surnom. Mais moi, ma mémoire me joue des tours, je ne me souviens pas d'avoir été français il y a 1000 ans. Aujourd'hui encore, je n'ai pas l'impression d'être français. Je suis? déjà ça, ce n'est pas sûr! bref!
En admettant que Jean-Ma' soit un "brun", et moi un "rouge", je ne vois pas bien en quoi je lui ressemble. Un extrait de La dialectique peut-elle casser des briques? fera la culture politique de nos amis antifas. Achtung! ne leur envoyer cette vidéo qu'avec une tablette d'aspirine. Ils y comprendront que les "bruns", c'est avec l'Etat qu'on peut les confondre, donc avec l'UMPS, donc avec les antifas. Ach so!
Cela ayant été dit. Passons au détail.
Le Pen est soumis à la Question avec un grand Q. Les chambres à gaz, un détail de l'histoire? Vous regrettez? vous regrettez? mais vous allez regretter bordel de merde?
Est-ce que vous savez comment ont été tués les Amérindiens les Congolais les Palestiniens les Vietnamiens les... ? les autres victimes de la seconde guerre mondiale? Non. Ce serait un détail de l'histoire de ces guerres génocides et autres joyeusetés de l'histoire humaine. On pourrait le dire tout à fait sereinement. Mais là! non... d'une façon? d'une autre? il n'y a que ça qui compte. Dire le contraire est un blasphème.
Et il est vrai que la chambre à gaz est la clé de voûte de la religion contemporaine. Toute oreille qui dépasse vous l'aurez remarqué est soupçonnée d'une façon l'autre de vouloir remettre en état (en quel état?) les chambres à gaz. On n'y coupe pas. C'est à ce titre que la horde antifa nous traquent tous sans relâche, approuvée par Wall Street.
Bon. Pour moi, les déclarations de Jean-Ma' sont un détail de l'histoire. Les réactions qu'il suscite en revanche! on voit sortir du bois les Inquisiteurs, les chasseurs de sorcières, etc.
Cette farce tragi-comique se termine par le meurtre du père par la fille, adulée des médias. Même Valls et Sarkozy n'auraient peut-être pas osé en faire autant.
Un côté positif, peut-être? La Religion touche à son maximum d'absurdité. La Marine, c'est marqué dessus, que c'est le Système. Ceux qui votaient jusque-là FN en pensant voter "contre le système" vont peut-être grossir les rangs abstentionnistes. Dans le même temps, le petit Moix est annoncé chez le dingo Ruquier. Ceux qui voyaient en Zemmour/Naulleau une épine pour le Système verront peut-être, de la même façon, ce que c'est que la "dissidence intégrée". Le petit Moix, ancien révisionniste devenu toutou de BHL.
C'est la fin. Dieu est mort. Nous l'avons tué. Va falloir, cette fois, en assumer les conséquences.
Gai savoir, III, 125
L'insensé - N'avez-vous pas entendu parler de cet homme fou qui, en plein jour, alluma une lanterne et se mit à courir sur la place publique en criant sans cesse : "Je cherche Dieu ! Je cherche Dieu !" - Comme il se trouvait là beaucoup de ceux qui ne croient pas en Dieu, son cri provoqua une grande hilarité. A-t-il donc été perdu ? disait l'un. S'est-il égaré comme un enfant ? demandait l'autre. Ou bien s'est-il caché ? A-t-il peur de nous ? S'est-il embarqué ? A-t-il émigré ? - ainsi criaient et riaient-ils pêle-mêle. Le fou sauta au milieu d'eux et les transperça de son regard. "Où est allé Dieu ? s'écria-t-il, je vais vous le dire ! Nous l'avons tué, - vous et moi ! Nous tous, nous sommes ses assassins ! Mais comment avons-nous fait cela ? Comment avons-nous pu vider la mer ? Qui nous a donné l'éponge pour effacer l'horizon ? Qu'avons-nous fait lorsque nous avons détaché cette terre de la chaîne de son soleil ? Où va-t-elle maintenant ? Où allons-nous ? Loin de tous les soleils ? Ne tombons-nous pas sans cesse ? En avant, en arrière, de côté, de tous les côtés ? Y a-t-il encore un haut et un bas ? N'errons-nous pas comme dans un néant infini ? Le vide ne nous poursuit-il pas de son haleine ? Ne fait-il pas plus froid ? Ne voyez-vous pas venir la nuit, toujours plus de nuit ? Ne faut-il pas allumer les lanternes avant midi ? N'entendons-nous rien encore du bruit des fossoyeurs qui enterrent Dieu ? Ne sentons-nous rien encore de la décomposition divine ? - Les dieux, eux aussi, se décomposent ! Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c'est nous qui l'avons tué ! Comment nous consoler, nous les meurtriers des meurtriers ? Ce que le monde a possédé jusqu'à présent de plus sacré et de plus puissant a perdu son sang sous notre couteau - Qui nous lavera de ce sang ? Avec quelle eau pourrons-nous nous purifier ? Quelles expiations, quels jeux sacrés serons-nous forcés d'inventer ? La grandeur de cet acte n'est-elle pas trop grande pour nous ? Ne sommes-nous pas forcés de devenir nous-mêmes des dieux - ne fût-ce que pour paraître dignes d'eux ? Il n'y eut jamais action plus grandiose, et ceux qui pourront naître après nous appartiendront, à cause de cette action, à une histoire plus haute que ne fut jamais toute cette histoire." - Ici l'insensé se tut et regarda de nouveau ses auditeurs : eux aussi se turent et le dévisagèrent avec étonnement. Enfin, il jeta à terre sa lanterne, en sorte qu'elle se brisa en morceaux et s'éteignit. "Je viens trop tôt, dit-il alors, mon temps n'est pas encore accompli. Cet événement énorme est encore en route, il marche - et n'est pas encore parvenu jusqu'à l'oreille des hommes. Il faut du temps à l'éclair et au tonnerre, il faut du temps à la lumière des astres, il faut du temps aux actions, même lorsqu'elles sont accomplies, pour être vues et entendues. Cet acte-là est encore plus loin d'eux que l'astre le plus éloigné, - et pourtant c'est eux qui l'ont accompli !" - On raconte encore que ce fou aurait pénétré le même jour dans différentes églises et y aurait entonné son Requiem aeternam deo. Expulsé et interrogé, il n'aurait cessé de répondre la même chose : "A quoi servent donc ces églises, si elles ne sont pas les tombes de Dieu ?"