La course Organisée par le TriRun de Frontignan (34), cette course a de quoi attirer du monde : un bon nombre de bénévoles sur le parcours pour éviter les erreurs d'orientation et pour éclairer les passages très techniques, un départ digne des plus grandes courses avec sons et lumières et un paysage nocturne sublime grâce aux lumières des villes et villages aux alentours. Bref, une course à faire !
Le parcours
Le dernier kilomètre est plus technique mais la dizaine de bénévoles présente pour éclairer la zone rende la tâche bien plus agréable... et l'arrivée est toute proche !
Mon récit Le chrono... sans me fixer réellement un temps j'ai beaucoup réfléchi. En 2013, juste avant que ma douleur au genou ne se déclare, j'avais mis 1h35. J'étais toute jeune dans le milieu du trail, mais à cette époque j'avais quand même 5 mois d'entraînements sérieux dans les gambettes. Depuis, j'ai couru un peu, certes, mais j'ai surtout enchaîné des soins et de longues périodes d'arrêt avec finalement l'ablation de la plicae en décembre dernier.
Concrètement ça fait un bon mois que j'ai repris l'entraînement, tout en douceur et sur de petites distances (max 12,5km).
Du coup, même si le but étant de faire du mieux et finir ces 15km sans douleur, j'espère faire mieux qu'il y a 2 ans... Je fixe donc à Yannick le chrono d'1h30, voire moins. Optimiste, voire surréaliste peut-être...
Direction Frontignan donc, ou plus exactement le parcours du moto-cross, départ/arrivée de la course. On y arrive super tôt, on récupère les dossards, avec lesquels sont donnés un bracelet lumineux pour le départ et un tee-shirt en coton. Un bon quart d'heure d'échauffement et on file au briefing.
Nouveauté cette année, un tirage au sort pour gagner deux frontales !
C'est très roulant, mais ça monte direct ! Une pente régulière qui chauffe bien les cuissots. Un petit kilomètre ainsi, puis vient un faux plat descendant. A ce moment, même s'il est difficile de lever les yeux pour éviter de chuter, le panorama sur Sète et Balaruc est tout simplement envoûtant. Dans la Gardiole où nous nous trouvons, les coureurs, équipés de leur frontale, forment comme une chenille lumineuse, ce qui ajoute une petite touche magique à la sortie.
L'ambiance permet d'oublier les kilomètres qui viennent... une bonne grimpette, assez sournoise en fait car la pente n'est pas très raide mais elle est longue et très régulière ! Une montée qui s'apparente à un entraînement au seuil où le mental y est pour beaucoup :-) Mon partenaire assure comme un chef et je tente de doubler d'autres binômes. J'ai pourtant les jambes lourdes, étrangement c'est plus facile quand on est soi même le lièvre ;-)
Ceci dit, le temps file vite et au 10ème kilomètre, soit après 1h de course, il ne reste presque plus que de la descente. On passe la 4ème et hop on dévale les kilomètres à vive allure. Ce moment de relâchement ne dure qu'un temps, c'est que ça remonte bien derrière, plus que ce que je ne me souvenais d'ailleurs.
La barre des 1h30 semble délicate...
La sono se fait entendre, on aborde le dernier kilomètre technique, tout essoufflé mais avec l'envie de finir avec le sourire. On suit de très près la première équipe féminine, que j'arrive finalement à doubler quelques mètres avant l'arrivée... que je franchis en 1h29'20" !!!
Le bilan
Côté entraînement, je pars sur de bonnes bases en ce début d'année et suis bien contente de pouvoir, petit à petit, allonger les distances sans plus aucune douleur. Côté matériel, j'ai couru avec les Skechers Ultra2, fraîchement reçues, et j'ai tout simplement été bluffée : légère, dynamique et très amortissante !