La plateforme Creads compte différents métiers (des graphistes, des designers, des concepteurs rédacteurs, des illustrateurs). Elle regroupe également des créatifs du monde entier.
Aujourd’hui, nous faisons la connaissance de Beatriz, une graphiste freelance espagnole qui aime autant le dessin que certains aspects techniques de développement informatique. Elle nous livre sa vision de la profession de graphiste, un métier finalement assez semblable en France et en Espagne.
Comment es-tu tombée dans la marmite du graphisme ?
J’ai étudié la publicité et les relations presse mais ce qui me plaisait, c’était la part créative de ces jobs. J’ai donc décidé de me spécialiser en suivant des cours de graphisme et de programmation web. Je continue d’ailleurs à me former, dans ce métier qui évolue sans cesse, si tu ne restes pas au goût du jour, tu disparais !
Par exemple, actuellement, je me forme au développement de petites applications et de jeux pour portables.
Appli mobile © JDN
“Comme le marché est saturé, je pense la clé c’est de développer son talent.”
Parle-nous du monde du graphisme aujourd’hui.
Il est très concurrentiel. Chaque jour apparaissent de nouveaux talents. D’ailleurs, avoir une base technique ne suffit plus, il faut développer sa particularité, sa spécificité. Sinon, demain, tu peux te faire doubler par quelqu’un qui dessine juste très bien. Comme le marché est saturé, je pense que c’est la clé, travailler son talent. C’est comme ça que tu auras toujours ta place dans la profession.
“A chaque fois que j’ai eu une question, il y avait une « vraie personne » pour y répondre chez Creads”.
Ton arrivée dans la communauté Creads est très récente et pourtant, tu as déjà gagné des concours. Bravo ! Peux-tu nous livrer tes premières impressions de notre concept?
Pour être tout à fait transparente, j’étais déjà inscrite sur d’autres plateformes avant Creads. Quand j’ai découvert le concept, j’ai apprécié la qualité des briefs clients car ils sont détaillés, on ne perd pas de temps à proposer des idées inadéquates. Le fait que les propositions soient privées est également un atout majeur [elles sont rendues publiques à l’étape de choix, NDLR] car ça évite la copie d’idées. Le résultat est impressionnant de diversité. C’est très stimulant !
Par rapport aux autres plateformes, les rémunérations sont bonnes. C’est motivant et puis les finalistes reçoivent une petite récompense financière qui encourage à participer à de nouvelles compétitions.
J’apprécie également les échanges humains avec les coordinateurs de la plateforme car les échanges sont sympa. A chaque fois que j’ai eu une question, il y avait une « vraie personne » pour y répondre. Quand on travaille souvent seule chez soi, comme c’est le cas en freelance, la convivialité devient un critère important.
Quel est l’atout indispensable pour devenir graphiste freelance selon toi ?
La persévérance. Il ne faut pas baisser les bras, jamais. C’est très dur, surtout au début quand on se lance mais au final, rien n’est impossible. Il faudra probablement plusieurs semaines, voire plusieurs mois pour décrocher un premier contrat. Michael Jordan a dit « J’ai raté 9000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu presque 300 match. 26 fois, on m’a confiance pour prendre le tir de la victoire et j’ai raté. J’ai échoué encore et encore et encore dans ma vie. Et c’est pourquoi je réussi ». En graphisme aussi c’est une histoire de travail, d’échecs et de conviction !
Une citation qui te résume ?
« Je crois beaucoup en la chance; et je constate que plus que je travaille, plus la chance me sourit. » Thomas Jefferson
Merci Beatriz de nous avoir accordé du temps depuis Las Palmas de Gran Canaria.