" Après une semaine, le pétrolier prit sa vitesse de croisière, et des journées de plein soleil remplacèrent l'aube glaciale du départ. Tantôt, le lourd navire plongeait profondément dans la houle qui dansait, tantôt, il se redressait dans un lent mouvement d'ascension. Le sillage entamait la masse bleu-noir, laissant derrière lui, dans un fracas de galop, deux immenses ailes d'écume blanche. Aucune côte n'était en vue, mais le grand vide horizontal de la mer."
Les amants de Coyoacán, Gérard de Cortanze, roman, Ed. Albin Michel, mars 2015, 336 p
Infusion en prélude d'une chronique prochaine et d'un déjeuner littéraire prévu le jeudi 11 juin (renseignements et inscriptions auprès du magazine L'Eventail)