Les lingots ont été analysés par spectrométrie de fluorescence X par Dario Panetta, et se sont avérés être composés d'un alliage fait de 75 à 80 % de cuivre, 15 à 20 % de zinc et de faibles pourcentages de nickel, plomb et de fer. Sebastiano Tusa a proposé le rapprochement avec l'orichalque. En effet, la composition de ces lingots se rapproche de celle évoquée dans certaines hypothèses scientifiques basées sur les descriptions concises et peu précises de l'orichalque dans les textes antiques qui nous sont parvenus.
L'orichalque est très certainement l'élément atlante le plus merveilleux et le plus emblématique. Platon fait référence à ce métal dans les seuls passages suivants du Critias, lorsqu'il décrit l'économie du pays:
"D'abord, tous les métaux, durs ou malléables, extraits du sol par le travail de la mine, sans parler de celui dont il ne subsiste aujourd'hui que le nom, mais dont en ce temps-là il y avait plus que le nom, de cette espèce qu'on extrayait de la terre en maints endroits de l'île, l'orichalque. C'était alors le métal le plus précieux après l'or. "