Magazine Culture

Comme des images Clémentine BEAUVAIS

Publié le 08 avril 2015 par Amandine Détrez @AmandineDetrez
Comme des images Clémentine BEAUVAIS

« Il était une fois… des ados sages comme des images, dans un très prestigieux lycée. L’histoire commence le jour où Léopoldine a cassé avec Timothée pour Aurélien. Ou bien le jour où Tim a envoyé un mail avec des images de Léo à tout le monde.

C’est ici, dans ce très prestigieux lycée, que tout va se jouer. Léo a une journée pour assumer ces images. Mais il faut vite régler cette histoire pour pouvoir penser à autre chose, aux maths et à la physique, à la première S. Parce qu’on ne plaisante pas avec ces choses-là, par ici. On savait que ça ne serait pas une partie de plaisir. Mais on ne pensait pas que cette journée allait se terminer comme ça, à regarder, en plein milieu de la cour, un corps ensanglanté – tout cassé. »

Un véritable petit bijou!
Nous suivons l'histoire de Léopoldine et d'Iseult, deux prénoms bien choisi par rapport au "destin" de celles-ci.
Dans un collège-lycée huppé, où aucun scandale ne peut retentir, une petite vengeance d'ex qui ne le supporte pas va tout faire dégénéré et jusqu'à la toute fin, on ne peut pas imaginer cela. 
L'auteure réussit à nous embobiner dans son histoire avant d'en commencer une autre sur les bases de la première mais qui est très tragique, beaucoup plus que la première. Et je salue l'auteure, car cela est extrêmement mais vraiment réellement bien fait.
Ce petit livre nous donne une excellente et très grande leçon de vie je trouve et je n'ai pas les mots, j'ai peur de trop vous en dire, car révéler quelque chose de l'histoire c'est vendre l'histoire et chaque petit détail est important.
Je pense que vous l'aurez compris, ce petit livre empreint d'humanité m'a littéralement transporté et c'est un énorme coup de cœur!
20/20
Extraits :
"Elle ne faisait rien, elle ne disait rien, elle attendait quelque chose qu'elle semblait avoir attendu depuis des lustres. Je me suis dit que ce serait franchement indécent de l'embrasser, elle, maintenant en ce jour du désastre, que ça rajouterait encore à la confusion et au problème. J'étais au stade où on est tellement prés du visage de l'autre qu'on voit un troisième œil de cyclope s'ouvrir juste en haut du nez entre les deux autres; On peut le faire disparaître en clignant."
"Que le superflu est ce qui nous tue, à la longue."
"Que si je l'embrasse elle se réveillera.
Que si je l'embrasse elle ne se réveillera pas.
Que si je l'embrasse je me réveillerai peut-être."

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Amandine Détrez 435 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines