"Le chômage, doux nom pour appeler ce qui est communément des : vacances." dixit l'homme.
Cette atroce épreuve qui nous est tombée dessus sans prévenir me ruine. On ne va pas se leurrer, vivre à deux avec un salaire, c'est dur. Non, ne me dîtes pas "y'a les assedics!" parce-que non, y'a pas. Faut dire que les ex du chomdu ne vont pas me contredire, notre ami Paul n'est pas préssé. Oh que non jus d'citron ! Il se la coule douce, et te fait poireauter. Il manque ci, il faut nous rammener ça. Non c'est pas possible, le solde de tout compte que vous avez reçu, c'est pour nous, comme si vous étiez en vacances.
Il n'aura pas fallu le répeter deux fois à l'homme. A ce moment là, je me rappelle de sa tête d'enfant content genre, "battle field, chips, télé, moto, yeahhhhh ça c'est la vrai vie"! J'ai bien essayé de le résonner, de lui tendre des pièges, que nenni...il ne s'est pas gêner!
J'ai même posé une après-midi surprise pour passer du temps avec lui et remonter son petit moral d'acier tant il cherchait désespèrément un employeur. Quelle fût ma surprise quand je suis rentrée et que je l'ai trouvé encore dans les bras de Morphé, le chat même pas nourrit!
Ouais, la loose.
Monsieur attend seulement des réponses. Sans relancer. Rien, il attend.
Alors bon, OK j'ai mes petits petons chouchouter quand je rentre le soir, le repas servit avec amour, et toutes les petites attentions dont je rêvais, mais, qui va me payer mes pompes moi maintenant ?!