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Epoustouflant Roy Lichtenstein au Centre Pompidou

Publié le 23 octobre 2013 par Vivie94

L'histoire de Roy écialistes considèrent la citation comme prémonitoire... avec cette phrase de Donald : "Epoustouflant Roy Lichtenstein au Centre Pompidou Lichtenstein commence comme un compte pour enfant. Un Mickey souriant. Un Donald heureux de sa découverte. Le tableau "Look Mickey" est la première oeuvre de Roy Lich tenstein en 1961. C'est un grand tableau de bande dessinée, 121,6 X 175,3 cm. Les sp Look Mickey, I've hooked a big one!!" ("Regarde Mickey, j'en ai accroché un gros")

Cette toile est venue d'un défi lancé par un de ses fils. En lui montrant une bande dessinée de Mickey il lui dit : " Je te parie que tu ne peux pas peindre aussi bien que ça, Papa ". Cette même année, il fait six autres toiles avec des personnages reconnaissables à partir d'emballages ou de bandes dessinées.

Epoustouflant Roy Lichtenstein au Centre Pompidou
Roy Lichtenstein on le reconnaît pour ses tableaux lisses, aux visages de BD stéréotypés américains. On aime Roy Lichtenstein pour ces femmes blondes, peintes en très gros plan, qui pleurent ou sourient. On le reconnait aussi pour ses couleurs vives : le jaune du soleil, le bleu du ciel, le blanc de la pureté, le mauve de la violette, le rouge du sang et bien sûr ces milliers de petits points qui remplissent le fond du tableau. Parfois, les points accentuent les ombres des personnages. Lichtenstein dira de ses points : " J'ai toujours utilisé les points pour de l'impressionnisme bon marché. " Lichtenstein c'est tout ça à la fois... mais en parcourant les allées de l'exposition du Centre Pompidou, on découvre un artiste avant-gardiste.

Epoustouflant Roy Lichtenstein au Centre Pompidou

Ses œuvres abstraites. Son " Fishing village " de 1987 est déroutant. On est loin des visages de bande dessinée structurée. Sur ce tableau on s'y perd mais quelle source incroyable d'émotion. A chacun d'y voir sa représentation du village de pêcheur. Des visiteurs installés sur le banc juste à côté de moi y voient des yeux. J'y vois des tornades, des cabanes, des personnages et même des têtes de fantôme.

Epoustouflant Roy Lichtenstein au Centre Pompidou

Un peu plus loin, un autre tableau attire le regard : " Woman ", 1981. Surprenante femme au visage dissimulé... On a l'impression que ces tableaux ne sont pas du Lichtenstein. Pourtant les couleurs, les techniques, tout est là ! Roy est bien présent.

Epoustouflant Roy Lichtenstein au Centre Pompidou

Son coup de pinceau est omniprésent dans cette œuvre que l'on peut d'ailleurs mettre en miroir avec " Little big painting " 1965.

Epoustouflant Roy Lichtenstein au Centre Pompidou

L'artiste n'a pas de limite artistique, tout ce qu'il peint il le transforme en sculpture comme celle-ci " Brushtrake Head II ", 1987.

Epoustouflant Roy Lichtenstein au Centre Pompidou

Le génie de la BD s'approprie le tableau de son ami Picasso, " le Taureau " de 1945. Dans cette représentation composée de 6 tableaux, on part d'une figuration figurative vers une abstraction. Formidable !

Epoustouflant Roy Lichtenstein au Centre Pompidou

Il rendra hommage à Picasso avec " Still Life After Picasso ", 1964.

Epoustouflant Roy Lichtenstein au Centre Pompidou

Il revisite un Mondrian en y incorporant ses points... " Non objective I ", 1964.

3 juillet 2013 - 4 novembre 2013

de 11h00 à 21h00

13€, TR 10€ / 11€, TR 9€, selon période


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