Les partis d'opposition sont en grande difficulté ; le doigt sur la couture du pantalon les leaders locaux attendent que se règle à Paris les investitures. Rien n'étant arrêté (imaginez le bazar pour réunir une assemblée de 3 UMP avec 2 ou 3 responsables des partis périphériques) vous constaterez du silence des supposés candidats locaux.
L'on joue à " qui rira le premier ". Souvenez-vous de vos années à la maternelle...et des difficultés à conserver patiemment un visage de cire face à votre adversaire. A ce jeu Mme de VEYRAC vient de perdre et reçoit tout naturellement la gifle de la part des sympathisants de l'UMP.
Les spécialistes savent que la moindre turbulence met à la peine l'impatient. En général émettre une idée devient une faute et de surcroît émettre une bonne idée est une faute lourde !
Que n'a-t-elle pas prononcé le mot de mairies d'arrondissement s que les réseaux sociaux ce sont mis à vilipender l'imprudente.
Je n'ai aucune affection particulière pour Mme de VEYRAC mais je suis ravi de voir (enfin) une idée surgir dans cette morne plaine. Pierre COHEN, au vue des sondages (favorables) n'a pas à ouvrir les hostilités. Les premiers gestes ne pouvaient venir de son camp. Le front de gauche et les verts sont, en effet, réduits au silence ; le caractère guerrier de notre bon maire est établi et l'entente docile est actuellement la seule ligne acceptable à la mairie pour espérer participer à un renouvellement des mandats.Il fallait que la droite ouvre les hostilités. Contre toute attente, le camp de Mme de VEYRAC s'y colle. Honte à elle et aux siens!
Rien ne lui sera épargné. Pas même les quolibets de ceux qui, invariablement, au second tour des municipales deviendront ses alliés. Le plus triste est de voir les pauvres militants monter en première ligne ; les mêmes colleront les affiches de l'impétrante au second tour et viendront, sur les réseaux sociaux nous expliquer le bien-fondé de l'association de la carpe et du lapin.
Tout cela ne peut servir la démocratie locale. Souhaitons seulement que le bon sens des électeurs n'offre pas au FN la place qu'il ne mérite pas.