Le secteur automobile est l'un des secteurs les plus importants en terme de publicité comme en témoigne le leadership de Renault sur les investissements media avec 311 millions d'euros en 2006 (Source AACC).
Depuis quelques temps, les publicités du secteur automobile affichent une évolution : de plus en plus de publicités utilisent l'argument écologique pour valoriser les produits ainsi que les entreprises. On peut citer comme exemples : le lancement du programme Blue Lion de Peugeot ou encore le label écologique de Renault Eco2.
En plus, d'utiliser ces programmes ou labels, les annonceurs mettent en avant les bonus écologiques mis en place par le gouvernement : faire bénéficier d'un bonus écologique (qui va de 200 à 5000 €) les acquéreurs de voitures neuves particulières, commandées à compter du 5 décembre 2007 et émettant moins de 130 g CO2/km ou appliquer un malus (qui va 200 à 2600 €, pour les acquéreurs de véhicules qui ont des émissions de 161g.
Au vu de cette nouvelle réglementation, les annonceurs ont été nombreux à mettre en avant le bonus écologique dans leurs communications, cependant, il est important, pour la légitimité des annonceurs mais aussi pour la bonne compréhension du consommateur, que les publicités n'utilisent pas le terme de " bonus " sans qu'il y ait un rapport avec le bonus écologique ou mettent en avant un remboursement du malus écologique.
Ces dernières recommandations émanent du BVP qui a placé le développement durable au centre de sa stratégie comme en témoignent les nombreuses études concernant cette thématique et les évolutions futures de cet organisme de contrôle.