LA CONTREBASSE de Süskind avec Clovis Cornillac.

Par Nickyza

PAS DE FAUSSES NOTES pour Clovis Cornillac et sa contrebasse hier soir à Epernay, au théâtre du Salmanazar !

Cornillac a (presque) su faire oublier Villeret dans ce jeu totalement " revisité "...et pourtant ce n'était pas gagné d'avance tant Villeret s'était approprié le rôle pendant si longtemps...

Pas vu passer l'heure et demie !

Pourtant un monologue...on appréhende un petit peu au début...mais là, c'est drôle et pathétique à la fois.

Qu'il est attachant ce petit musicien de rien du tout, en quête de reconnaissance...Et sa contrebasse qui trône en plein milieu de la scène et qui prend toute la place...cette contrebasse, compagne de sa petite vie étriquée, un instrument si moche, -" Elle a l'air d'une grosse bonne femme et vieille... "-, compagne sur laquelle le bonhomme passe ses nerfs, entre 36 bières.

Une salle comble qui a applaudi et applaudi encore, sous les ors de notre si joli théâtre à l'italienne.

Alors si jamais vous avez l'occasion un jour d'aller applaudir à votre tour le compagnon de la fameuse contrebasse...surtout n'hésitez pas une seconde !

...Surtout QU'EN PLUS le compagnon de la contrebasse, CLOVIS, il n'est pas mal du tout, beau même disaient certain(e)s !! " Oui enfin... il est pas mal, c'est tout...il a bien grossi cependant... " a décrété un groupe de spectateurs-hommes quinqua et bedonnant à la sortie du théâtre, haha.

Beau ou juste pas mal...moi, en tous cas, j'ai constaté dans le public un nombre très, très important de très jeunes demoiselles...là pour Clovis ou bien pour assister à la pièce, le texte de Süskind étant sans doute sur la liste du Bac français ?

Bref, c'était vraiment bien ! Oui, vraiment très bien !

Photo empruntée ici, merci !