Dans ce pays imaginaire nommé Zubrowska, il y a un grand hôtel, le Grand Budapest Hotel, perché dans les montagnes. Un écrivain rencontre le propriétaire de cet hôtel, un vieil homme qui lui confie son histoire. Une histoire qui a pour toile de fond la montée du fascisme mais qui est surtout l’histoire d’un destin mystérieux. Le film raconte l’histoire de ce destin qui semble être inspiré par Stefan Zweig. Nous sommes en dehors du temps, en dehors du réel.
L’histoire de ce vieil homme débute lorsque, tout jeune, il est embauché comme lobby-boy au Grand Budapest Hotel, sous les ordres de M Gustave, le célèbre concierge de l’hôtel. Un concierge qui sait séduire toutes les vieilles et riches dames de l’époque. La mort de l’une d’elle en fait l’héritier d’une toile de maître de la Renaissance et d’une fortune considérable. Dans toutes ces intrigues, où Zweig se mêle à Agatha Christie, M Gustave s’attache la complicité et le dévouement total du jeune lobby-boy, prénommé Zéro. Il en fait son héritier et à la mort brutale de M Gustave, Zéro hérite du Grand Budapest Hotel.
Comme le notent certains critiques, Wes Anderson, le réalisateur, est incapable de raconter une histoire banale. De fait, les intrigues et surprises se succèdent dans un festival d’actions ; on a parfois l’impression d’être en plein dans une bande dessinée ! Le casting 5 étoiles est impressionnant avec Ralph Fiennes, Adrian Brody, Jude Law, Bill Murray, Tilda Swinton ainsi que Mathieu Almaric, Léa Seydoux et tant d'autres ... qui s'ajoute aux décors magiques (proche d'Alice aux pays des merveilles) !
Difficile de ne pas succomber au charme de cette histoire et à ces burlesques délices d’imagination. On a adoré !