A l’occasion de la commémoration des 70 ans de la libération des camps de concentration et du retour des déportés de la seconde guerre mondiale, M6 consacre aujourd’hui une soirée spéciale : La libération des camps présentée par Bernard de La Villardière.
Au programme : L’Enfant de Buchenwald, un téléfilm inédit inspiré de faits réels, d’après le best-seller de l’Allemand Bruno Apitz, Nu parmi les loups.
Basé sur l’histoire vraie du petit Stephan Jery Sweig, et adapté par Philipp Kadelbach, réalisateur et producteur du téléfilm allemand Generation War, ce docu-drama livre un témoignage bouleversant sur l’enfer vécu à l’époque par ses hommes dans le camp de Buchenwald en Allemagne.
En avril 1943, alors que sa femme attend un enfant, Hans Pippig est déporté au camp de concentration de Buchenwald. À son arrivée, le Kapo André Hofel (à la tête d’un réseau de résistants au sein du camp) le prend sous son aile, en souvenir de l’amitié qu’il portait à son père. Deux années passent et au printemps 1945, les alliés passent le Rhin. Quelques semaines avant la libération de Buchenwald, un Polonais, Marian, arrive au camp avec une valise dans laquelle Hans découvre un enfant juif de 3 ans, Stefan.
Sa découverte par les SS entraînerait inévitablement sa mort. Hans, le Kapo Hofel et un groupe de prisonniers décident de le protéger au péril de leurs vies. Hofel et Marian sont torturés pendant des semaines par un SS sadique, sans jamais rien avouer concernant l’enfant et ses protecteurs.
Malgré le danger de mort qui pèse sur lui, Hans est prêt à tout pour sauver Stefan dans lequel il voit l’enfant qu’il aurait dû avoir avant d’être déporté. L’enfant devient alors le symbole de l’espoir et de l’avenir dans l’enfer de la captivité…
Portée avec brio par Florian Stetter (nommé aux Oscars allemands pour “Les Soeurs bien-aimées”), Sylvester Groth (“Inglorious Basterds” ) et Sabin Tambrea, cette histoire plonge le téléspectateur au plus près de cette barbarie perpétuée par le régime nazi. Enfer concentrationnaire, conditions de vie inhumaine, certaines scènes en demeurent insoutenables.
Même si les faits sont restitués sous forme de fiction, il n’en reste pas moins que ces atrocités ont bel et bien été réelles comme en témoigne, à 86 ans, Elie Buzyn, rescapé d’Auschwitz et de Buchenwald, invité à la projection en avant-première de ce téléfilm dans les locaux de M6.
Récit poignant et déconcertant, ce rendez-vous avec l’histoire s’impose comme un devoir de mémoire afin que de telles horreurs ne se répètent pas.
L’Enfant de Buchenwald sera suivi de deux documentaires, Les évadés du camp de Sobibor et Hitler, la folie d’un homme.
Soirée La libération des camps, ce soir sur M6 dès 20h55.