Culpabilité ou responsabilité ?
Là est la question clé en matière de réchauffement climatique.
François Hollande, chef de l'État français déclare de manière présomptueuse :
" Nous devons entraîner le monde pour qu'il puisse adopter une déclaration pour les droits de l'humanité pour préserver la planète. Je ferai tout pour que, à Paris, en 2015, la conférence soit un succès. "
Or Jean-François Revel (ou Jean-François Ricard) a dit très justement :
" Ce qui est négligé, dans le concept des droits de l'homme, c'est la responsabilité de l'individu vis-à-vis de la société. "
Il est totalement utopique, je dirai même extravagant, de croire qu'un édit du genre " droits de l'humanité " parvienne un jour à définir une quelconque responsabilité.
L'impact environnemental de l'un n'est pas l'impact environnemental de l'autre, celui des riches de plus en plus riches n'est pas celui des pauvres de plus en plus pauvre. Seul un " Robin des bois " des temps modernes pourrait rétablir un équilibre.
Demander à un propriétaire appauvri de mettre son logis aux normes RT 2012, 2015, 2020, n'est pas concevable.
" Chercher à se justifier quand on n'est pas coupable, c'est s'accuser. ", selon un p roverbe arabe.
Sur ce propos, la plupart du temps le lobby industriel, que ce soit celui de l'agro-alimentaire, de l'automobile, de l'énergie, etc. cherchera toujours et encore à justifier ses actes, à contourner les règles.
Comme avance Antonio Tabucchi :
" La culpabilité est un sentiment irrationnel, le sentiment d'être responsable de tout le mal du monde. Le remords, lui exprime une nostalgie, le regret de ce qui aurait pu être et n'a pas été. "
Dans cette histoire, la culpabilité est plutôt collective, la responsabilité est individuelle, seule cette dernière peut faire pour que les choses s'améliorent en terme de réchauffement climatique, soient positives, rapidement palpables.