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[critique] Fast & Furious : retour sur la saga (1)

Par Vance @Great_Wenceslas
[critique] Fast & Furious : retour sur la saga (1)

est annoncé, déjà chroniqué par Nico, notre reporter de retour du futur. Pourquoi ne pas faire un rapide retour sur la franchise, déjà forte de 7 films, qui honnêtement n'augurait rien de bon dans ses premiers opus - pas très fast, ni très furious, avouons-le, souvent stupide et mou, mais sympathique - et a fini par convaincre même les plus réticents par une surenchère dans l'action et les punchlines, tout en misant un maximum sur le charisme des acteurs. Je peux en parler, j'étais des déçus de Fast & Furious, et j'ai vite abandonné la saga pour y retourner l'an dernier, intrigué par les retours ultra-enthousiastes des spectateurs et partenaires du Palmarès à propos du 6e volet. Du coup, l'achat du coffret de l'intégrale s'est avéré indispensable.

Retour donc, sous la forme de rapidos, sur les six premiers épisodes (et en bonus, le lien vers la critique du 5e par Sypnos).

[critique] Fast & Furious : retour sur la saga (1)

Le premier film de la saga se voit malheureusement doté d'un script basique, ponctué d'incohérences, piochant allègrement dans quelques figures tutélaires des années 80 et pas très ambitieux dans son propos. Un peu comme dans La sensation de vitesse est souvent absente dans les runs, la réalisation manque cruellement de tonus mais s'attache à rester au plus près des personnages : on sent que l'un des objectifs est bien de développer une complicité entre le groupe de 60 secondes chrono, on a la douloureuse sensation de s'être fait piéger si on y était venu pour voir de belles voitures et des courses à couper le souffle. En outre, il faut aimer le tuning (pas de belles GT à l'horizon, ni italiennes, ni allemandes, même pas de Dodge Toretto et les spectateurs. Viper ou de Corvette ; il faudra se contenter de Honda Civic et de VW Jetta surgonflées, ce qui ne fascine qu'un petit nombre d'amateurs).

[critique] Fast & Furious : retour sur la saga (1)

Même si les dialogues sont parfois agaçants de bêtise, rarement drôles et sans aucune finesse, ils sont servis par un casting qui fonctionne plutôt bien avec des acteurs assez glamour dominés par un Vin Diesel déjà totalement iconique ; Jordana Brewster est bien mignonne bien qu'elle manque de caractère et Paul Walker est finalement parfait en rookie infiltré.

[critique] Fast & Furious : retour sur la saga (1)

The Fast & the Furious

Rob Cohen


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