"L'effet papillon... décembre 2004, l'Indonésie est balayée par un tsunami d'une puissance phénoménale.
Six mois plus tard, Luc Doyelle observe, dans son jardin, le battement d'ailes d'un papillon. C'est la révélation.
Dans ce nouveau roman, nous verrons comment Lucius, d'un placard à un autre, va bouleverser des pans entiers de son univers, au point de mettre en péril l'existence même de l'Amie.
Chacun de ses choix sera lourd de conséquences.
Après l'accueil chaleureux réservé aux "Liaisons presque dangereuses", Luc Doyelle met en scène à nouveau ses personnages fétiches dans un scénario endiablé qui fait la part belle à l'humour.
C'est au pied du mur qu'on mange les merles est le roman de Luc. Sa première oeuvre : Les liaisons presques dangereuses m'avait enthousiasmée et ma chronique le démontre de manière incontestable.
Ce nouvel écrit est à l'image du premier sur lequel je n'avais pas, je pense, suffisamment mis l'accent sur l'humour présent à chaque page.
Dans Les Merles comme j'appelle ce roman affectueusement, on y retrouve les mêmes personnages, les mêmes héros mais quelques années plus tard. Lucius s'active à faire la promo de son premier roman et à la manière de Retour dans le futur, on assiste à des va et vient dans le passé, le futur. Le Lucius d'aujourd'hui croise son autre (son lui ?) quinze plus tôt, le croise et le recroise à divers moments de sa vie au cours d'une visite des plus banale dans un placard dans le but, que nous faisons tous deux par an, d'intervertir les habits d'été et d'hiver.
L'humour y est fortement présent. J'ai terminé ce second roman pendant mes vacances en Ardèche, surtout le soir sous la couette au sens propre du terme car je partageais ma chambre avec deux de mes enfants et ne voulais pas les incommoder par la lumière. Je n'ai pu cependant réprimer quelques éclats de rire, quelquefois étouffés, d'autres incontrôlables (pardon ma Puce de t'avoir réveillée parfois).
L'humour y est fort, présent tout au long du roman. On rit mais je ne parle pas d'une ébauche de sourire, je parle d'un rire franc, fort et impossible à contrôler.
Concernant l'écriture, la travail suit son oeuvre et Luc est incontestablement un travailleur acharné. Ses textes s'en ressentent, j'y ai perçu plus de maturité, plus de maîtrise et Luc est Luc et il laisse son empreinte, son style, son "moi" avec sensibilité et son coeur.
Alors Luc, nous commençons à bien connaître maintenant et je ne vais pas te lancer des fleurs gratuitement, non, non, non !!! J'ai beaucoup aimé Les Merles mais il m'a manqué un petit quelque chose, un je ne sais quoi. Les allers-retours dans les différentes périodes de ta vie ne m'ont absolument pas déroutée, au contraire, j'ai trouvé l'idée très originale. Peut-être est-ce du alors au fait qu'il n'y avait plus l'effet découverte ? Je ne sais pas.
Je vous conseille cependant avec ferveur et conviction la lecture de "C'est au pied du mur qu'on mange des merles" mais attention il y a un risque : celui de vous décrocher la mâchoire à force de rire.