L’auto-édition se développe à la vitesse grand V

Par Bourlingueur

L’auto-édition était presque marginale il y a encore dix ans de cela, et pourtant le phénomène tant à devenir de plus en plus présent sur les différentes foires à travers l’Europe. Si ce nouveau style d’édition se développe de plus en plus c’est grâce à l’essor du numérique qui a permis l’impression de livre en lignemais également dû à la quantité non négligeable d’oeuvres produites ces dernières années dans un contexte de surproduction évident.

Bien entendu, la surproduction n’est pas la cause principale de l’avènement de ce type de production, si de nombreux auteurs se sont maintes fois rués vers de célèbres maisons d’édition, ils se sont vite rendu compte qu’ils n’étaient que le bout de la chaine de production et qu’en tant que tel, les marges qui leurs étaient réservées étaient loin d’être mirobolantes. Des marges qui se sont de plus en plus réduites au fil des ans, laissant les auteurs dans une précarité de plus en plus difficile à vivre car si dans la bande dessinée, les avances sur droits sont légions de la part des grandes maisons d’édition, cela n’est pas forcément le cas dans la littérature dite classique qui souffre énormément de la surproduction actuelle tout en n’ayant pas la certitude de vendre assez de livre que pour pouvoir préparer le suivant.

L’auto édition s’est donc avéré être une alternative intéressante pour les personnes un minimum débrouillarde. En effet, en imprimant soit même ses livres, certes l’on doit avancer le coût de l’impression mais les marges faites sur le livre par la suite n’en sont qu’améliorées, ne laissant comme frais que l’éventuelle TVA et le coût de l’impression. Une marge bénéficiaire qui selon les auteurs pourraient leur permettre de réellement vivre de leurs créations.

Le souci qui se pose alors reste celui de la distribution des oeuvres auto éditées, un souci qui peut prendre différentes envergures en fonction de la débrouillardise de chaque auteur car si un auteur réputé n’aura pas trop de mal à se faire inviter sur un festival ou autre foire, il n’en est pas de même pour l’auteur inconnu qui devra passer par un réseau local afin de sortir du lot, un réseau qui pourrait bien ne commencer que dans sa librairie de quartier qui souvent accepte les dépots ventes des auteurs, prenant au passage leur petite marge sur les ventes.

Une chaine de production et de distribution assez fragile diront nous pour les auto édité mais qui permettra certainement aux personnes soucieuses d’une liberté étendue de pouvoir profiter des opportunités proposées par les différentes sociétés d’auto édition tels que Copy Media qui aide les personnes désireuses de s’auto édité, à trouver des partenaires fiables en terme d’édition et de mise en page de leurs oeuvres.