Les comptes de la branche "familles" de la sécurité sociale sont déficitaires depuis plusieurs années. Il fallait faire quelque chose.
Le gouvernement avait le choix entre deux solutions :
- Soumettre les allocations familiales à des conditions de revenus, ou
- rogner l'avantage fiscal du quotient familial.
La première solution présentait l'avantage de toucher directement les familles à plus haut revenu, mais le gouvernement a choisi la deuxième solution. Le problème, c'est qu'en rognant le quotient familial on ne fait pas porter l'effort que sur les familles avec enfant. Les handicapés aussi bénéficient d'une 1/2 part supplémentaire.
C'est ainsi que la politique familiale pénalise les handicapés alors que, espérons-le, ce n'était pas le but.