Le soufflet.
A mes lecteurs adeptes de cuisine, vous connaissez le syndrome du soufflet ? Vous regardez dans le four, voyez votre soufflet digne d'un restaurant quatre étoiles pour qu'il finisse aussi plat qu'une crêpe au bout de quelques secondes de trop. Belle métaphore n'est-ce pas ?
Alors oui Otto a pris le contrôle du corps de Peter Parker avec pour but de montrer au monde entier qu'il est un "superior" Spider-Man. Disposant d'une armée de spider-bots et de Spider-patrouilles, Spider-man règne sur New-York d'une toile de fer.
Et lorsque l'assassin de la femme de J.Jonah Jameson, maire de la ville, doit se faire exécuter, Spider-Man est chargé de surveiller le bon déroulement des opérations.
Donc je vais vous la faire honnête. Je n'ai que peu de souvenirs de ce tome. A peine lu depuis trois, quatre jours que je ne pourrai même pas vous dire le nom du principal ennemi présenté.
Des scènes actions en veux-tu en voilà, un vilain Spider-Man et le doute naissant des Avengers toujours absents nous sont resservis tels des restes réchauffés- on y va niveau métaphores.
Le pop-corn est toujours là mais commence à lasser. Rien de ce qui se passe dans ce tome n'amene vers quoi que ce soit. Seul le dernier arc semble amorcer un début de solution au problème.
Et avec la disparition de Peter Parker depuis le second tome, l'humour présent en début ne semble plus être qu'un lointain souvenir.
Ventre mou de l'arc Superior, ce volume trois nous fait frôler l'indigestion -c'était la dernière promis- et nous fait espérer un dénouement plus audacieux.