Miauw les gens =(
Je ne peux passer à côté de cet événement sans en toucher un mot sur ce blog. Il y a des articles dont on se passerait bien. Le 13 mars, trois mois jour pour jour après la fusillade à Liège, un nouveau drame vient frapper la Belgique... Un accident de car ramenant des élèves et leur professeur de classe de neige. 22 enfants morts, les 4 professeurs accompagnant et les deux chauffeurs également. C'est juste horrible, incompréhensible. Je trouve d'autant plus dramatique que l'on inculpe directement le chauffeur. Il faut trouver les causes du drame, certes, mais il avait une famille aussi. Quoi qu'il en soit, toutes mes pensées vont vers les familles des victimes.
Article du Figaro
Vingt-huit morts dans un accident de car en Suisse
"C'est un jour tragique pour toute la Belgique", a déclaré le premier ministre belge, Elio Di Rupo, qui a décrété un jour de deuil national et est arrivé en Suisse mercredi après-midi. Vingt-huit personnes originaires de Belgique, dont 22 enfants, ont péri mardi soir dans un accident d'autocar survenu en Suisse, près de la frontière avec l'Italie. Vingt-quatre autres enfants ont été blessés. Parmi eux, trois se trouvaient, mercredi en fin de journée, dans un "état sérieux et inquiétant", d'après le médecin-chef urgentiste de l'hôpital de Lausanne où ils sont soignés. Tous les blessés ont été identifiés.
Mercredi après-midi, les familles des victimes sont arrivées en Suisse, après être montées dans un avion parti de l'aéroport de Bruxelles. Sur place, une cellule psychologique a été mise en place pour les soutenir. La présidente de la Suisse, Eveline Widmer-Schlumpf, s'est également rendue sur les lieux.
Pare-brise explosé, toit décollé
On ignore encore la cause de cet accident de la route, le plus grave qu'ait connu la confédération helvétique depuis 30 ans. D'après le procureur suisse Olivier Elsig, les premières constatations tendent à montrer que le car ne roulait pas trop vite, dans ce tunnel où la vitesse est limitée à 100 km/h. Trois pistes restent donc explorées: un problème technique, un souci de santé du chauffeur ou une erreur humaine. "L'autopsie du chauffeur, qui est décédé dans l'accident, est en cours, et nous examinons également les images filmées par les caméras présentes dans le tunnel où a eu lieu l'accident", a précisé le magistrat.
La presse helvétique s'interrogeait jeudi sur la sécurité du tunnel où s'est produit le drame. Le tunnel, qui a été construit en 1999, respecte pourtant les normes les plus actuelles en matière de ventilation, d'issues de secours, de signalisation et d'approvisionnement en énergie, selon l'Office fédéral des routes, cité par Le Temps. Le quotidien zurichois Tages-Anzeiger revient également sur ces niches de sécurité, construites dans la paroi du tunnel et dont les angles droit représentent un danger mortel en cas de collision. "C'est seulement en raison de ce mur (en angle droit) qu'une collision frontale a pu se produire", indique le journal, soulignant que ce genre de construction est répandue dans les tunnels suisses.
Le véhicule, qui comptait 52 passagers, circulait en direction de Sion, lorsqu'il a percuté à 21h15 une paroi de l'étroit tunnel autoroutier entre les sorties est et ouest de Sierre. Le car a fait une embardée puis s'est encastré dans le mur de béton situé à l'extrémité d'une place de secours à droite de la route. Le choc frontal a été d'une extrême violence. Le pare-brise avant a explosé, le toit de l'autocar a été décollé. Cet amas de tôle et de ferraille a rendu l'extraction des blessés et des victimes délicate. Même les sauveteurs, pourtant aguerris, ont été bouleversés.
Le car transportait deux classes d'écoliers d'une douzaine d'années de retour d'un séjour de ski, à Anniviers, dans le canton du Valais. Quatre adultes les accompagnaient. Ils n'ont pas survécu à l'accident, de même que les deux chauffeurs du car. Les enfants venaient de deux écoles en Flandre, l'une de la commune de Heverlee (province du Brabant) et l'autre de la commune de Lommel (province du Limbourg). Dix d'entre eux sont de nationalité néerlandaise. Figurent, aussi, un Allemand et un Polonais.
Source : Le Figaro