Dans la flamboyance de l'été
Lentement
Je marche sur le chemin de la passion.
Pierres usées
Tant il est vrai
Que chaque pas posé traîne l'ombre du sacrifice.
Le cœur du monde
Sous la voûte céleste
En toute humilité, se prosterne.
La coupole d'or
Source de lumière s'habille de mystère
Au regard du pèlerin.
Ô Jérusalem,
Là-bas sur le Mont des Oliviers
Une femme pleure encore sur le sang versé.