Les premiers froids

Par Katinka

L'horizon s'incline au passage d'une silhouette en redingote noire.

Balayée par le vent d'octobre

La place du Palais se vide.

Ne reste que les pensées perdues

D'une ville au parfum d'autrefois.

L'homme disparaît suivi par son ombre.

Résonne au loin le carillon de Saint Isaac

Il n'y a plus que le silence

Et cette fraîcheur cristalline.

Beauté étrange et mystérieuse

D'une fin du jour toute en poésie

Restée seule, je traverse la toile de mes rêves

Ferment la porte du temps qui passe.