Après avoir débuté sur Europe 1 avec le Top 50, Jean-Luc Delarue rejoint France 2 en 1994, année où il créé également sa boîte Réservoir Prod qui à en charge, entre autres, les émissions ça se discute, C’est mon choix (quelqu’un a des nouvelles d’Evelyne Thomas ?) Vis ma vie, et plus récemment lancée en 2006 : Toute une histoire. Il est sûr qu’à la vue du nombre incalculable d’émissions lancées, Jean-Luc Delarue semble privilégier le quantitatif, au détriment du qualitatif diront certains. En ce qui concerne la cocaïne, l’enquête est en cours, mais le quantitatif est là : plusieurs milliers d’euros par mois.
Il collectionne les 7 d’ors avec Jour après jour et ça se discute, mais aussi les amendes pour des raisons diverses : contrats de ses employés dénoncés, conditions de travail… bref un joli tableau de chasse qui fait les choux gras de la presse à scandale. Dernier fait d’arme notable, son pétage de câble en plein vol avec les chefs d’accusation que voici : violences et outrages sur personnes chargées d'une mission de service public, agression sexuelle et tentative d'entrave à la circulation aérienne. Bigre ! A côté de ça, les globes de Yamina Benguigui font sourire.
Closer, Choc et Public commençaient à s’ennuyer mais Jean-Luc pense à eux ! Une arrestation couverte en direct par les photographes et 16 grammes de cocaïne retrouvés à son domicile, rien à redire Jean-Luc est vraiment un show man !
La direction de France Télés s’empresse alors de supprimer l’émission et la remplace par du Patrick Sébastien, résultat : gros flop. Sans audience l’après-midi, ça devient difficile pour France Télévisions qui ne peut plus diffuser de pub après 20H00. Alors on garde l’émission, l’homme à l’oreillette reste en coulisses et Sophie Davant, habituée des chaudes larmes sur petit écran avec ses émissions marathon sur le Téléthon, reprend le flambeau.
L’explication de Jean-Luc, lancée en direct d’une voix chevrotante sur le plateau de « Toute une histoire », sur sa consommation fait frémir : « Ces histoires que je reçois de mes invités, je les prends, parfois, en pleine poire »… Les assistant(e)s social(e)s, les infirmier(e)s, la maréchaussée dans les quartiers difficiles, bref tout ceux qui aussi se prennent des histoires « en pleine poire » - on ne parle pas des médecins, chirurgiens et psychologues qui eux ont de la thune – ils font comment pour se fournir en coke et tenir le coup, eux, hein ?
Tiens bon Sophie !
Dessin de presse :
Virenque et Delarue - Creseveur : http://creseveur.hautetfort.com