Dans un tel contexte, il n'y a pas de vainqueur sauf par défaut. Vouloir continuer le jeu tel qu'il est ne peut être que mortel pour les citoyens, pour la démocratie et pour la France.
C'est aujourd'hui ma conviction d'homme de gauche, de citoyen non assujetti aux manœuvres des uns et autres qui contribuent à creuser ce fossé entre le politique et le citoyen.Ces élections départementales de mars 2015 montrent le fossé existant entre le peuple et la classe politique dans son ensemble (y compris le Front National). On l'a dit, mais on ne le dira jamais assez.... L'on peut néanmoins en dégager au moins trois enseignements. Ces élections, bien que formellement " départementales ", avaient valeur d'une consultation nationale - ne serait-ce que par l'engagement de Manuel Valls lui-même dans la campagne électorale - sur l'adhésion ou non des citoyens français à la politique du Gouvernement actuel. Elles étaient donc très politiques et même très fortement " politisées " par les états majors de tous les partis politiques nationaux, et notamment les trois premiers d'entre eux : PS, UMP et FN...
soit la tentation autoritaire : en France, Bonaparte, en 1799 ; puis le Prince-président Louis Napoléon Bonaparte en 1851 ; enfin le Maréchal Pétain, en juillet 1940, avec le régime dictatorial et liberticide de " l'Etat français " ;
soit la solution démocratique : assemblée nationale constituante de 1789, convention : 1792/1793 ; assemblée nationale constituante de 1848 ; Libération de la France et programme du CNR : 1944-1945, puis assemblées nationales constituantes de 1945 et 1946.