Un excellent dossier de l’excellent Chronos sur le co-voiturage, tarte à la crème ou marronnier en ces temps de pétrole de plus en plus cher, d’embouteillages récurrents et d’effet de serre. On y apprend des choses intéressantes, et notamment:
- La perplexité du Maire de New-York confronté à une hausse de 10,4% de la fréquentation des transports publics dans sa ville au mois d’avril 2008.
- Selon le STIF, “le covoiturage entre 240 personnes permet une économie de 58 tonnes de pétrole, 117 tonnes de CO2, de 1500 places de parking et fait dépenser aux passagers 600 à 900 euros de moins”. (par an je suppose).
- Le Vélib, à Paris, grâce à l’usage de technologies intelligentes (RFID, …), “oscille selon les jours entre 40.000 voyages/jour et jusqu’à 150.000″. Les nouvelles technologies intelligentes, les réseaux sociaux en-ligne, constituent des supports nécessaires au développement du co-voiturage.
- Le co-voiturage, pour se généraliser, doit résoudre le défi de la confiance entre gens qui ne se connaissent, à priori, pas. Pour certains, “le réseau social - type Facebook- est le début d’une réponse, … la publication de la photo du “voitureur” et éventuellement du “voituré” est une autre réponse”.
- Le co-voiturage n’est qu’une solution parmi d’autres. “S’il existe des solutions alternatives en cas de carence de chauffeur, alors on sera plus enclin à s’engager dans un covoiturage qui comporte une part d’aléatoire. Cela conduit à réfléchir ce que seront les réseaux de covoiturage, comment ils seront informés et comment seront renseignés les articulations entre le covoiturage et les autres modes”.
- Le co-voiturage se fera à l’initiative des entreprises et, plus généralement des employeurs à travers notamment l’établissements de Plans de déplacement d’entreprise (PDE). Plus généralement, une forte incitation des pouvoirs publics nationaux et locaux est indispensable pour que cela rentre dans les moeurs.