J'ai tenu à le lancer à un prix particulièrement attractif pour que vous soyez le plus nombreux possible à partager les aventures de David et d'Éric au Rallye des volcans, une épreuve où l'union de forces obscures et de malfaiteurs compliquera la compétition sportive et mettra la vie du personnage principal en grand péril.
Pour un auteur, c'est une grande satisfaction de partager la vie des personnages qu'il a créés avec ses lecteurs. " Vous parlez de vos personnages comme s'ils étaient vos amis", a observé une journaliste qui m'interviewait au sujet d'un autre livre. C'est vrai. Un auteur donne vie à ses héros. Il leur attribue une personnalité, un physique, un entourage, des passions, des qualités et des travers. Il les installe dans une zone géographique, s'enquiert de leurs goûts culinaires, vestimentaires et autres. Il les place dans le contexte qui va nourrir l'intrigue et là, le personnage prend sa liberté. Il mène l'histoire au-delà de ce qu'avait prévu l'auteur qui devient tout simplement son biographe. Un observateur amical ramené au rôle que joua le bon Docteur Watson auprès du grand Sherlock Holmes. Un rappel à la modestie pour tout auteur que l'existence de ses livres gonflerait d'orgueil. Le héros, c'est le personnage, pas l'auteur ! Et c'est avant tout parce que nous aimons nos personnages que nous avons envie de les faire connaître, de promouvoir leurs aventures, d'en écrire de nouvelles.
Raconter des histoires
N'ayant eu ni frère ni de sœur, je passais forcément du temps seul quand j'étais enfant, ce qui m'a aidé à faire travailler mon imagination. J'aimais inventer des histoires. Mes jouets préférés étaient les petites voitures. J'imaginais les regrouper dans un quartier de Paris où elles seraient évidemment liées aux vies de leurs propriétaires. Que feraient ces gens ? Qui conduirait vite ? Qui jouerait le rôle d'escargot ? Quels rapports les habitants entretiendraient-ils entre eux ? Le quartier serait-il la cible d'un cambrioleur ou d'un tueur ?
J'ai commencé mon premier roman à l'âge de dix ans sur un cahier d'écolier. Il s'agissait de l'histoire d'une bande de jeunes qui décidait de fabriquer une voiture de course dans le garage du grand-père du plus convaincu. Bien sûr, la voiture disputerait les 24 Heures du Mans malgré tous les obstacles au rang desquels des jalousies, de l'espionnage, des tentatives de sabotage, un enlèvement... Je ne suis pas allé au bout de ce premier projet et le cahier que j'avais rempli a été perdu depuis bien longtemps. Peut-être fut-il même jeté par inadvertance avec des cahiers d'école (sans le prof au milieu...). Mais le bon virus de l'écriture était là, avec l'envie de créer des histoires dans l'univers fascinant de la course automobile. A mon avis, il me tiendra jusqu'à la mort, ou en tout cas tant que mes facultés intellectuelles resteront à peu près intactes.
Mon prochain roman sera disponible au printemps, avant les 24 Heures du Mans. Titre : VENGEANCE GLACÉE AU COULIS DE SIXTIES . Un polar vintage, gourmand, humoristique (avec de l'humour vache), automobile aussi puisque l'histoire trouve son dénouement aux 24 Heures du Mans 1966.
Mais avant de vous parler davantage de cette nouvelle histoire je tiens à remercier les animateurs de sites et blogs qui ont déjà relayé la sortie du PACTE DU TRICHEUR et m'aident ainsi à partager l'histoire de David, d'Éric et de leurs proches avec les lecteurs :
Remerciements aussi à Yoann Bonato, rallyman exceptionnel et auteur de la préface :
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Thierry Le Bras