Le sport en général use fréquemment d'expressions imagées. La course automobile n'échappe pas à la règle et ça contribue à en faire un cadre de fiction très excitant. Un pilote courageux se voit parfois qualifié par les journalistes de " bien équipé ".
Logique, il faut disposer d'un certain cran pour amener son bolide à la limite d'adhérence dans des condition parfois menaçantes... S'il commet une grosse bêtise, on dira du pilote qu'il a oublié sa tête à la maison ou, plus méchamment, qu'il n'a rien sous le casque.
Une piste humide devient une patinoire.
Une Formule 1 rouge d'une marque prestigieuse fut ramenée par un champion du monde français au rang de camion. Une voiture rapide est un avion. Un pilote qui signe un contrat avec une écurie trouve un baquet ou un volant. La recherche de budgets s'appelle aussi chasse au sponsor. Quelques exemples illustrés des expressions spécifiques au pilotage complèteront ce petit lexique du milieu.
La critique est aisée mais l'art difficile. La faute est facile à commettre pour un pilote qui se donne à fond.
Et certains passageS se révèlent particulièrement délicats comme le fameux Fer à cheval de la Course de côte de Saint-Gouëno. Beaucoup s'y sont fait des frayeurs au fil des éditions...
Faire le spectacle...Sur terre...
Ou sur le bitume...
Flirter avec les bottes de pailleÇa arrive aux meilleurs, comme ici à Marcel Tarrès à la Course de côte de Saint-Gouëno 1982. Mieux vaut quand même ne pas les embrasser, ces bottes de paille...
Casser du boisQuel pilote peut prétendre ne jamais avoir cassé d'auto pendant sa carrière automobile ? Pas moi en tout cas...
Voilà, je complèterai plus tard ce petit lexique illustré des expressions imagées du sport automobile. En attendant, je vous suggère quelques liens vers des nouvelles illustrées et notes présentant mes romans au cœur du sport automobile !