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Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal

Publié le 24 mai 2008 par Tequila
J'ai une grande tendresse pour Indiana Jones, qui a été un héros de mon adolescence... et je dois avouer qu'après avoir découvert récemment Benjamin Gates, et revu également la trilogie d'Indiana Jones, j'avais été déçue par mes souvenirs, même si à choisir entre Nicolas Cage et Harrison Ford, je prendrais Harrison Ford sans trop hésiter (bon, OK, la questions ne se pose pas!).
Et là, pour le coup, je suis très déçue par ce dernier Indiana Jones. Non, ça ne suffit pas de mettre quelques clins d'oeil et un bon mot toutes les 30 minutes pour faire un bon film. Mais surtout, surtout, quelle erreur d'avoir utilisé Roswell... je suis la première à croire en la vie extra-terrestre, et à adorer la science fiction, mais Indiana Jones, ce n'est pas de la Science Fiction, c'est du Fantastique, de l'Aventure. Autant je suis ravie de le voir gambader à la recherche du Saint Graal, de l'Arche d'Alliance ou même d'une idôle Hindoue, autant le voir chercher un crâne d'alien, non, pitié, non.
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L'histoire, donc... utilisé par une mystérieuse femme du KGB pour retrouver dans l'Area 51 un sarcophage magnétique, Indiana Jones se trouve embarqué dans la quête d'un crâne et de l'El Dorado pour sauver la femme d'un de ses collègues archéologues, Oakley, qui est également retenu prisonnier. Le voilà donc embarqué avec le fiston du couple à la recherche de la tombe de conquistadors espagnols, avec le KGB à leurs trousses. Évidemment ils trouvent le crâne, déchiffrent l'énigme, se font attrapper, s'échappent, se font reprendre, s'échappent à nouveau, sont suivis, précédés, refaits prisonniers, tout ça pour qu'au final les méchants soient dévorés, noyés, brûlés. Nos héros s'en sortent fabuleusement bien, Marion a avoué à Indy que Mutt est son fils, et Oakley se rejouit de voir celui qu'il a élevé comme son fils appeler Indy "papa", qu'Indy et Marion soient enfin réunis à nouveau, et il est même le premier à applaudir au mariage. Ca c'est de l'abnégation.
Vous me direz, l'action n'est pas plus invraisemblable que d'habitude. Certes. Mais c'est un peu ça le problème, ça manque de surprises, et il n'y a aucun renouvellement du genre, à part peut être la poursuite de liane en liane façon Tarzan, à laquelle j'ai peu accroché, je dois le dire. Course-poursuite en voiture, course-poursuite à moto, coups de poing, coups de feu, claquements de fouet, momies, récupèration périlleuse du stetson, la traditionnelle séquence "Indy a peur des serpents" et la non moins traditionnelle "insectes répugnants". Mais au-delà de ces traditions, ce qui m'a gênée, c'est la ressemblance avec Benjamin Gates: la pierre qui fait balançoire, l'El Dorado, la grande salle remplie d'antiquités de toutes civilisations confondues... et malheureusement, à mon goût, en défaveur d'Indiana Jones. Dernier point, j'ai beau être une grande fan de Grease, j'ai trouvé le mélange des genres très désagréable. Je ne vous parle même pas de l'essai nucléaire, qui outre être un cheveu dans la soupe, tient vraiment du grand guignol.
Je ne dis pas qu'il n'y a pas des clins d'oeil sympathiques, comme lorsqu'Indy se retrouve passager de l'action, comme pouvait l'être Henry Senior dans la dernière croisade, mais avec l'expérience en plus. Ou le fils d'Indy qui s'est choisi le surnom "Mutt", clin d'oeil au surnom d'Indy. Ou une sorte de cohérence archéologique et historique, également, mais ça ne suffit définitivement pas. Et je dois dire que lorsque le vaisseau spatial a décollé, j'étais affligée.
Réalisé par Steven Spielberg. Avec Harrison Ford, Cate Blanchett, Karen Allen. Sorti le 21 Mai 2008.

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