A Hambourg (Allemagne), un détraqué sadique voulait torturer une femme pendant des mois dans une cabine téléphonique avant de la faire exploser. Une jeune israélienne de 26 ans a miraculeusement échappé à un véritable enfer en s'échappant d'une cabine téléphonique transformée en chambre de torture. Non ce n'est pas le scénario macabre du dernier opus de SAW, mais belle et bien la réalité. Kidnappée vendredi dernier, la jeune femme a été enfermée à l'intérieure d'une cabine téléphonique installée dans le salon de Thomas Fischer, 30 ans, qui avait choisit cette cabine pour l'isolation sonore qu'elle procurait. En effet, il avait projeté d'y garder prisonnière sa victime pendant des mois en la torturant avec des scalpels et des aiguilles avant de la faire exploser. Heureusement pour elle, au bout de deux heures, la jeune femme a pu profiter d'un moment d'inattention du sadique pour s'enfuir, ce dernier s'étant retourné sans verrouiller la porte de la cabine. Elle s'est jetée par la fenêtre de l'appartement situé au premier étage, en franchissant une toile de fil barbelés déployés devant les vitres. Elle a réussit à prendre la fuite et prévenir la police. Le désaxé a rapidement été interpellé. Les policiers ont découvert chez lui la fameuse cabine insonorisée, reliée à des explosifs, du matériel de chirurgie et d'obstétrique, un mannequin sur lequel il s'exercait à la torture, des seringues, 13 extincteurs, une grenade, un pistolet automatique, un masque de fer, et suffisament de nourriture pour tenir des semaines. Le porte parole de la police explique : " L'appartement était aménagé en chambre de torture, avec une cabine téléphonique dans laquelle la victime était retenue prisonnière ". " Il semble clair que l'appartement était destiné à retenir la femme sur le long terme ", a ajouté le procureur William Möllers. Les enquêteurs ne s'expliquent pas encore comment il a pu installer cette cabine à l'insu de son voisinage, alors qu'il a fallut 3 heures et une grue aux policiers pour la sortir de l'appartement. Il soupçonnent donc des complicités. Thomas Fischer ne travaillait pas mais il récoltait un peu d'argent... en vendant des uniformes nazis sur Internet. Depuis son arrestation, il refuse de s'exprimer. Détail sordide rapporté par les médias locaux, il avait projeté de mettre enceinte sa victime durant sa captivité.