Bon ce résumé était sans doute superflu puisque je suppose compter parmi les dernières de la blogosphère à m'être lancée dans l'aventure Grey. Mais bon, la sortie du film approchant, la curiosité pointant le bout de son nez et le fait que je n'aime pas ne pas savoir de quoi on me parle, m'ont poussé à sauter le pas et, qui sait, peut-être me laisser séduire. Alors pour faire les choses simplement faisons une liste dans le désordre des plus et des moins.
- L'intrigue (si on peut la nommer ainsi) s'essouffle vers le milieu du roman. Les questionnements d'Ana tirent en longueur et franchement, j'ai trouvé que l'histoire tournait en rond.
- Les scènes de sexe se multiplient et... se ressemblent. On se lasse un peu de ces débordements sulfureux et de ces orgasmes à répétition ( sont-ils seulement humains ?).
- Ana est agaçante par moments : non mais secoue-toi ma fille !
- Le personnage de Christian Grey est effrayant (et vulgaire).
- Le personnage de Christian Grey est très ( trop) secret.
- J'ai trouvé très étrange que l'histoire d'amour entre Kate et Elliot se déroule en parallèle de celle d'Ana et Christian : un peu facile que l'amour frappent deux fois au même endroit si je puis dire.
- La fin ne m'a pas plu (je préfère les happy end, c'est mon côté Elisabeth Bennet).
- La plume d'E.L. James est addictive : les chapitres s'enchaînent à une vitesse folle et on se laisse piéger par les pages qui se tournent toutes seules.
- J'aime bien cette nouvelle couverture.
- La transformation de Grey au contact d'Ana est intéressante (comme quoi tout le monde peut changer).
- Les échanges de mails entre Ana et Grey offrent une respiration bienvenue dans le récit.
- Ana est une littéraire dans l'âme alors les références à Jane Austen et autres géants de la littérature britannique sont très plaisantes au fil du récit.
Bref. Des plus et des moins comme vous pouvez le constater. Mais autant dire que j'ai eu ma dose de fouets et de siestes crapuleuses ! Avec tout le ramdam qu'on en fait depuis des mois et des mois, et bien, je suis déçue. En résumé : trop de Grey tue le Grey.