ituée au sud de la forêt d'Halatte et au nord-est de la ville de Senlis, dont elle n'est éloignée que de deux kilomètres, la commune de Chamant, 957 habitants, est limitée, à l'ouest, par l'ancienne route royale de Flandre de Paris à Lille (RN17) et, au sud, par la route de Chantilly à Villers-Cotterêts. La route de Paris à Compiègne (D932a) la traverse en direction du nord-est, à peu près parallèlement au cours de l'Aunette, ainsi que, depuis 1965, l'autoroute A1.
Sur ce territoire de plus de 1100 hectares, quatre fiefs ont existés indépendamment les uns des autres avant d'être rassemblés, pendant la révolution, pour constituer la commune de Chamant.
Eglise Sainte Foy de Balagny
Balagny sur Aunette, la plus ancienne, formée à l'époque Gallo-romaine et constituant une étape sur la voie de Senlis à Soissons ( chaussée Brunehaut).
Malgenest, datant du Xe siècle, aujourd'hui disparu.
Le Plessis, connu depuis la fin du XIIIe siècle. Un important château fort y est construit puis remplacé par un autre au XVe siècle. Occupé par Lucien Bonaparte à partir d'août 1799 et complété par ses soins d'un joli parc. Pendant la seconde guerre mondial, l'état major Allemand s'installa également. Il sera définitivement démoli au début des années 1970.
Château du Plessis
Chamant, connu depuis la fin du XIe siècle. La paroisse de Chamant est créée en 1129 et fait partie du diocèse de Senlis. La construction de l'église Notre Dame et de son clocher commence dès la fondation de la paroisse.
Au départ, Chamant est un village de vignerons et de meuniers, l'Aunette alimentait plusieurs moulins.
En 1789, Mr Thierval devient le premier maire de Chamant et a comme adjoint l'abbé Floquet, curé de la paroisse. La construction de la mairie est effectuée en 1833.
Les habitants de Chamant s'appellent les "Chamantais".