La mayonnaise, la "vraie" se fait sans moutarde.... du moins c'est ce que disent les gastronomes tandis qu'il semble que la recette originelle soit ainsi. Et alors?
Car beaucoup de gens l'aiment avec de la moutarde, ce qui est leur droit. Vont-ils s'en priver parce qu'une règme établie l'nterdit? rtes, il seront regardés de haut par ls "purs et durs" et passeront pour des ploucs, des barbares... Tiens donc... Mépriser les autres est l'un des buts de la gastronomie orthonormée !
La gastronomie condamne t-elle à consommer ce qu'on n'apprécie pas parce que c'est de "bon goût"?
Car la gastronomie ne se préoccupe pas seulement de goût, mais surtout distinction sociale, d'affirmation de classe, de milieu, de groupe, de caste. Et cette fonction a en réalité plus d'importance que la sapidité des aliments. C'est un fonctionnement d'ostracisme, de rejet d'autsatisfaction bourgeoise tandis que les règles comme les plats traditionnels ont été mis au point au XIXe s ou à la fin du XVIIIe (la quiche lorraine par exemple, dont je reparlerai.)...
Cette fonction sociale de la gastronomie est primordiale.
Il y a quelques décennies, mon père, qui était chroniqueur gastronomique, s'en désolait déjà. 'Un gastronome doit pouvoir apprécier un sandwich jambon-beurre au comptoir avec un ballon de rouge, quand ça lui chante", disait-il..;Exactement, et même se taper des fishsticks avec des enfants parce que c'est rigolo... Il doit suivre ses goûts (qui viennent en grande partie de son histoire, de son éducation, de son milieu, cependant) sans les imposer et refuser l'intolérance alimentaire qui est une ignominie morale, du mépris eners les autres (généralement pauvres ou d'un milieu moins orgueilleux) et la preuve que l'on est un parfait sagouin.
Ecooutez-les donc, ces faquins grotesques, ses infatués répugnants!;