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Maroussia de Slavia Zaitsev, la preuve qu'il n'y a pas que le prix qui compte ...

Publié le 08 avril 2012 par Papillondessenteurs @Papillondessent

Maroussia de Slavia Zaitsev, la preuve qu'il n'y a pas que le prix qui compte ...

Eh oui, comme l'annonce l'intitulé de cet article, je ne pense pas que le prix d'un jus soit forcément révélateur de sa beauté.

En effet, il m'est très fréquemment arrivé de sentir des parfums assez onéreux et passablement ennuyeux voire voleurs.

Plus rarement, il m'est arrivé de dénicher des fragrances plutôt bon marché mais n'ayant aucunement à rougir.

J'ai beau avoir maintenant une certaine situation qui me permet de craquer quand c'est possible sur les produits de parfumerie qui m'intéressent, je n'oublie cependant jamais que dans mon enfance et mon adolescence, on ne mangeait pas du caviar tous les jours.

Issue d'une famille modeste mais amoureuse des parfums, j'avais en général un beau parfum que je mettais pour les grandes occasions, et mes petits parfums sympathiques pour tous les jours.

Mais ils faisaient quand même leur effet quand je faisais la bise à une cinquantaine de personnes par jour.

Je pense que je referai certainement un article "souvenirs de parfums d'enfance à petits prix" mais parmi ceux que j'ai portés longtemps, je citerai surtout les Eaux jeunes tels Senteurs fraîches, Garçonne, L'orientale ou encore Eau future, les Bourjois comme Craquante et Passionnée, les Un monde nouveau, marque plus sélective que l'on trouvait me semble t il aux Galeries Lafayette.

Plus tard, j'ai étendu un peu mon spectre, mais certains jus me plaisaient toujours bien.

Il y avait surtout Scorpio pour elle (un flop a priori ; je ne me rappelle plus son odeur mais je l'adorais), et après dans les premiers mois de mes études supérieures, en me demandant si j'achetais Gloria Vanderbilt à ma mère (son parfum préféré en GMS, ex aequo avec Rose de Cardin), mon regard s'arrête sur l'eau de Maroussia.

Version un peu moins marquée de l'original, je me prends à l'aimer.

Puis, à force de l'essayer, j'en étais devenue dingue. Jusqu'à finalement adorer la version concentrée.

Le jus en lui même me plaisait, et j'adorais son rendu sur les vêtements, comme par exemple sur mes écharpes où il résistait sans peine aux lavages Le Chat de ma mère.

Pour ceux et celles qui n'ont jamais pris la peine de le sentir ou pour ceux qui ne s'en souviennent pas, Maroussia est un très bel oriental floral, certes opulent donc à doser avec parcimonie, mais avec un sillage fort agréable et une féminité sensuelle bien affirmée.

Il met en exergue avec délicatesse une tête légèrement fruitée qui introduit un bouquet floral des plus élégants (rose, jasmin, fleur d'oranger et ylang) ; en fond, l'ambre, le musc et une pointe de patchouli animalisent la rumeur olfactive pour une signature unique et tellement attractive ...

Ce fut le parfum de la période de mon premier grand amour "d'adulte", comme quelques parfums prestige.

Je crois que mon amoureux de l'époque l'aimait beaucoup.

Pour ma part je ne m'en suis jamais lassée jusqu'à notre rupture.

A partir de ce moment là, j'ai décidé de ne plus le porter.

Le temps a passé, j'ai rencontré mon Homme, et c'est tout naturellement que je suis revenue à Maroussia, comme aux autres parfums que j'avais délaissés le temps que la blessure ne cicatrise.

Et c'est donc naturellement que j'ai racheté Maroussia, pas trop défiguré fort heureusement, pas plus tard que la semaine dernière ...

Sans regret !

A découvrir si vous aussi, vous ne vous fiez pas qu'à la marque et au prix en parfumerie ...


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