Pendant ce temps là, Sarkozy tentait de trouver une stratégie pour réagir sans perdre la face. Le mal était pourtant fait. Plus personne ne pouvait décemment faire confiance au président pourtant
démocratiquement élu. On le soupçonnait du pire concernant Pétronille : on chuchotait qu’elle était séquestrée à l’Elysée, qu’on la torturait pour lui faire avouer qu’elle avait un réseau de
traitres et qu’elle avait orchestré une infiltration organisée du pouvoir dans le but de tout faire exploser. On parlait même de militants socialistes qu’on aurait arrêtés de force. Mais on ne
savait rien et on continuait de manifester…
On réclamait le retour aux 35 heures, ce temps béni dont tout le monde se souvenait avec nostalgie. On n’avait pas plus que maintenant, mais on avait un peu de temps pour soi. Aujourd’hui, on
avait dû faire une croix et sur l’argent et sur le temps, alors que des études sérieuses avaient prouvé que les Français étaient des travailleurs productifs et pas fainéants du tout, contrairement aux idées reçues…
Trois jours passèrent sans qu’on n’ait aucune nouvelle du président ou du gouvernement. Une crise sans précédent. Plusieurs jours sans nouvelles de Sarkozy…Incroyable.
A suivre,
CC