DAVID COSTA COELHO and THE SMOKY JOE COMBO !
Ce nom est devenu pour moi en une soirée symbole de qualité, d'excellence même et de concerts fabuleux. J'adorerai titiller le patron des lieux, Manu, pour telle ou telle chose, mais force est de reconnaître qu'il n'aurait pas pu mieux choisir meilleur groupe pour fêter avec toute la dignité qu'il mérite les 3 ans du Black Minou.
Du swing qui dégorge de partout, un beat qui ne te laisse pas un pied de libre l'espace d'un instant, un groupe qui s'entend, se complète, s'amuse tout en t'assénant dans un joie communicative des notes, des mélodies à pleurer tellement, bah tellement, c'est beau et c'est bon !
Cette énergie est plutôt rare (hormis Rose Betty-Klub évidemment) mais que cela fait du bien par où ça passe. Des heures de show sans break, alternant reprises bien choisies (Luis Prima, you're the one !) et des compos qui tiennent vraiment la route.
Les musiciens sont doués, calés, parfaitement à leurs places et dans leurs rôles. Et pourtant, au départ, on peut se poser des questions sur ce groupe qui oscille entre rockab' (trop nombreux sur scène), big band (pas assez) avec un zeste de ratpack à la sauce Vegas dans leur répertoire. Au final, la mayonnaise ou l'aïoli pour rester local est vraiment bien réussie. L'apport de la section cuivre, très complice de DAVID COSTA COELHOest indéniable. Présents en permanence, autant avec leur instrument, que dans le chant ou la mise en scène, ils donnent à ce groupe une saveur particulière. Une partie de l'originalité qui est la sienne !
Parcours également parfait (même si cela me coûte de l'avouer) pour le CHAT NOIR qui aura su, durant toute cette année, nous proposer une programmation de haut niveau et très variée. Message bien compris par un public nombreux (trop ?) lors de tous les derniers concerts.
Une critique quand même ? Une première à mon encontre, je suis arrivé en retard. Encore une ? beh, je n'ai pas trop aimé la chemise de DAVID COSTA COELHO.
Bref ! Écoutez-les, allez les voir sur scène et si vous n'aimez pas, pari tenu, je vous rembourse votre place (hormis si vous êtes trop cons pour écouter... ou sourds).
Sur ce long discours, QUE LE SWING SOIT AVEC VOUS !
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