Qu’a-t-il donc de spécial, ce lundi?
La réponse est à chercher du côté du Moyen-Âge. A l’époque, la semaine qui suivait le dimanche de Pâques était appelée "Octave de Pâques" et était entièrement fériée. Elle permettait aux pèlerins de faire l’aller-retour jusqu’à Rome, un trajet généralement long en ces temps marqués par une certaine faiblesse du secteur du transport aérien.
Mais en 1801, la signature du Concordat vient tout changer. L’organisation des pratiques religieuses en France sort du giron de Rome et l’Eglise catholique française passe sous l’autorité de Napoléon Bonaparte, alors Premier Consul. Entre autres décisions, Bonaparte décide de réduire l’Octave de Pâques à sa portion congrue: seul le lundi de Pâques conserve le statut de jour férié.
Aujourd'hui, la plupart des pays a suivi le modèle français, ne conservant que le Lundi de Pâques comme vestige de l'octave pascale. Le jour est ainsi férié dans la quasi-totalité des pays européens, exception faite de la Russie, du Portugal et de certaines régions d'Espagne.
Il fait la joie des professionnels du tourisme, s'imposant dans l'imaginaire collectif comme le lancement officiel de la saison bénie des week-ends prolongés.
Joyeuses Pâques à tous!
Et voilà qu'il se fit un grand tremblement de terre : l'Ange du Seigneur descendit du ciel et vint rouler la pierre, sur laquelle il s'assit.
Il avait l'aspect de l'éclair, et sa robe était blanche comme neige.
A sa vue, les gardes tressaillirent d'effroi et devinrent comme morts.
Mais l'ange prit la parole et dit aux femmes : "Ne craignez point, vous : je sais bien que vous cherchez Jésus, le Crucifié.
Il n'est pas ici, car il est ressuscité comme il l'avait dit. Venez voir le lieu où il gisait,
et vite allez dire à ses disciples : Il est ressuscité d'entre les morts, et voilà qu'il vous précède en Galilée ; c'est là que vous le verrez. Voilà, je vous l'ai dit."
Quittant vite le tombeau, tout émues et pleines de joie, elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.
Et voici que Jésus vint à leur rencontre : "Je vous salue", dit-il. Et elles de s'approcher et d'étreindre ses pieds en se prosternant devant lui. Alors jésus leur dit : "ne craignez point ; allez annoncer à mes frères qu'ils doivent partir pour la Galilée, et là ils me verront."
Evangile de Matthieu au Chapitre 28, versets 1 à 10