Scarlet Pleasure - Heat (vidéo)

Publié le 05 avril 2015 par Urbansoul @urbansoulmag

Je vous emmène en voyage, dans le temps et sur le continent, avec le trio Scarlet Pleasure. Composé d’Emil Goll au chant, Joachim Dencker à la batterie et Alexander Malone à la basse, le groupe originaire du Danemark maîtrise en effet à la perfection les codes de la musique pop et R&B des 80’s et 90’s mais cette identité musicale est le résultat d’un travail de longue haleine. « On a monté le groupe en 2ème secondaire (ndlr : ou 4ème, pour mes amis français), en tant que cover band de Red Hot Chili Peppers. Et dès le départ, on a eu cette grande ambition de vouloir conquérir Los Angeles une fois l’école terminée, ont-ils raconté à Sound of Aarhus. Ça veut dire que, pendant 4-5 ans, on a joué dans des costumes bizarres dans les salles les plus nases de Copenhague. Comme ça ne nous a pas vraiment aidés à percer, on s’est raisonnablement dits que c’était probablement parce que le Danemark n’était pas assez grand pour nous. » Ambition niveau mille. Mais une fois le premier concert décroché à New York avec une seule personne (qu’ils connaissaient !) pour audience, les Scarlet Pleasure sont rapidement redescendus de leur petit nuage et ont retenu la leçon. « Notre groupe était pratiquement à deux doigts de se séparer une fois rentrés chez nous ; on a donc décidé de faire une pause d’un mois, loin les uns des autres, sans contact du tout !, ont-ils poursuivi. Quand on s’est revus, c’était dans un cottage en Suède, un endroit dans lequel on a passé énormément de temps à écrire notre nouvelle musique. Windy est sorti de nulle part et, tout à coup, tout avait à nouveau un sens. » 

Le single en question s’est faufilé dans les charts danois, à l’instar de l’EP Mirage dont il est extrait, sorti en septembre dernier et classé 6ème dans leur pays natal. Leurs influences rétro sont on ne peut plus évidentes sur The Strip, mais elles le sont également à une autre échelle dans leur nouveau clip Heat qui me rappelle les boys bands de l’époque, avec une petite touche de MJ. Certains trouveront sans doute ça kitsch outre mesure, mais en ce qui me concerne, c’est le genre de titres qui se crée facilement une place dans ma playlist tant il m’évoque les morceaux que ma maman me fait parfois écouter en me racontant ses souvenirs de vingtaine (et c’est aussi comme ça que je finis un jour par trépigner d’enthousiasme quand j’apprends que Lionel Richie ou une autre de ses idoles de jeunesse vient en concert — telle mère, telle fille).

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