Le chef du bureau politique du mouvement rebelle Ansar Allah appelle à "mettre fin à l'agression".
Les Houthis yéménites se déclarent prêts à se mettre à la table des
négociations si la coalition internationale dirigée par l'Arabie
saoudite cesse ses frappes aériennes dans le pays.]
"Nous restons attachés à notre position selon laquelle un dialogue
est nécessaire, et nous exigeons toujours un dialogue en dépit de tout
ce qui s'est produit dans le pays", a déclaré le chef du bureau
politique du mouvement rebelle Ansar Allah Salih as-Sammad cité par les
médias européens.
"Nous appelons à mettre fin à l'agression et à s'asseoir à table des
négociations dans un délai fixé (…) tandis que tout acteur régional ou
international qui n'adopte pas une position agressive à l'encontre du
peuple yéménite pourra observer le dialogue", a déclaré M.Sammad.
Auparavant, M.Sammad a indiqué à l'agence RIA Novosti que les
insurgés houthis excluaient la possibilité de négocier avec le président
yéménite en fonction Abd-Rabbu Mansour Hadi, qui avait fui le Yémen
pour se réfugier en Arabie saoudite.
Le conseiller de M.Hadi, Ahmed Awad ben Moubarak, a pour sa part
déclaré que le président ne négocierait pas avec les Houthis tant que
ces derniers ne déposeraient pas les armes.
Fin mars, la coalition réunissant l'Arabie saoudite et d'autres pays
du Golfe a lancé une opération militaire contre les rebelles chiites
Houthis qui contrôlent la majeure partie du territoire yéménite. La
coalition a effectué des frappes aériennes contre l'aéroport de Sanaa,
capitale du pays, et sur certains sites militaires.
Source : SputnikNews